1,7 M$ pour un réseau électrique intelligent

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Par Etienne Galarneau
jeudi 4 mai 2017
1,7 M$ pour un réseau électrique intelligent
Le professeur titulaire de la Chaire, Miguel F. Anjos. (Photo: Etienne Galarneau)
Le professeur titulaire de la Chaire, Miguel F. Anjos. (Photo: Etienne Galarneau)
La Chaire de recherche industrielle Conseil de recherche en sciences naturelles et génie du Canada (CRSNG)–Hydro-Québec–Schneider Electric en optimisation des réseaux électriques intelligents a été créée le 3 mai dernier à Polytechnique. Son objectif est l’amélioration des réseaux électriques de grande envergure, sur le plan de l’efficacité et de la fiabilité, par l’entremise de l’optimisation mathématique.

« Ce vers quoi on s’en va, c’est un internet énergétique », lance d’emblée le professeur titulaire de la nouvelle chaire, Miguel F. Anjos, lors de la conférence de presse où son projet est présenté. L’équipe observe une « évolution de la demande nette » d’énergie due à l’augmentation des formes de stockage, comme les piles, et une décentralisation de la production, en raison du nombre croissant d’éoliennes et de panneaux solaires. Son objectif est de repenser mathématiquement l’optimisation des ressources.

La Chaire CRSNG–Hydro-Québec–Schneider Electric compte s’attaquer à la consommation énergétique et à l’amélioration du réseau électrique par trois angles, soit le diagnostic des données, l’augmentation de l’énergie disponible à la consommation et la gestion de cette consommation par le consommateur lui-même.

M. Anjos mentionne dans sa présentation l’apport important des étudiants au sein du groupe de recherche, signalant la présence de cinq doctorants et de trois candidats à la maîtrise. « Tous les étudiants de la Chaire travaillent sur l’optimisation, explique l’étudiant au doctorat en génie industriel Juan Alejandro Gomez Herrera. Certains travaillent du côté de la génération, d’autres de la transmission ou du marché.» Le projet de Juan concerne l’optimisation de l’utilisation énergétique des consommateurs, en isolant les éléments énergivores dans un domicile donné. « S’il y a une augmentation de consommation dans une ville donnée, les participants à mon projet pourront être appelés par leur fournisseur, Hydro-Québec par exemple, pour leur indiquer d’éteindre certains appareils en échange de compensation. »

Le financement de 1,7 M$ provenant du CRSNG, d’Hydro-Québec et de la compagnie Schneider Electric permet aux travaux de la Chaire de recherche de se dérouler sur une période de cinq ans.