Vulgariser la muséologie

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Par Mylène Gagnon
mardi 10 avril 2018
Vulgariser la muséologie
Les étudiants peuvent soumettre leur sujet de conférence jusqu'au 7 mai pour participer à la saison 2018-2019. (Crédit photo: Commons Wikipédia | Jean Gagnon)
Les étudiants peuvent soumettre leur sujet de conférence jusqu'au 7 mai pour participer à la saison 2018-2019. (Crédit photo: Commons Wikipédia | Jean Gagnon)
Dans le cadre des conférences mensuelles organisées par Hypothèses, deux étudiantes en muséologie de l’UQAM présenteront le fruit de leur recherche mercredi au Musée des beaux-arts de Montréal sur les enjeux des espaces muséaux.

Nées d’une initiative du Département d’histoire de l’art de l’UdeM en 2011, ces conférences ont pour objectif de permettre une discussion et une réflexion entre les chercheurs. « C’est vraiment une belle occasion pour diffuser notre travail, affirme la candidate au doctorat Marilie Labonté. Quand on communique notre projet, ça nous permet d’avancer encore davantage ».

Marilie travaille sur l’intervention d’artistes contemporains dans les collections historiques. « C’est un nouveau phénomène muséal qui s’est étendu un peu partout dans le monde occidental, explique-t-elle. Au départ, les musées faisaient des tests, essayaient avec des expos temporaires, puis maintenant, il existe des résidences d’artistes. »

Elle cite en exemple l’exposition Raid the Icebox organisée par Andy Wharhol au Rhode Island School of Design en 1970 qui serait à l’origine du phénomène.

La post-doctorante Maria Silina abordera pour sa part les musées soviétiques des années 1920 et 1930, et leur programme émancipateur.