Une conférence pour gérer la diversité

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Par Nawal Maftouh
mardi 9 février 2016
Une conférence pour gérer la diversité
Dans le cadre de la semaine interculturelle, Rachida Azdouz, psychologue, professeure et spécialiste en relation interculturelle animera une conférence ayant pour thématique : « L'interculturalisme québécois et le multiculturalisme canadien, favorisent-ils l'intégration des immigrants? ». Crédit photo: Flickr/Shaun Merritt.
Dans le cadre de la semaine interculturelle, Rachida Azdouz, psychologue, professeure et spécialiste en relation interculturelle animera une conférence ayant pour thématique : « L'interculturalisme québécois et le multiculturalisme canadien, favorisent-ils l'intégration des immigrants? ». Crédit photo: Flickr/Shaun Merritt.
Le multiculturalisme et l’interculturalisme sont au cœur d’une conférence organisée par l’Action humanitaire et communautaire (AHC) et l’Association générale des étudiants et des étudiantes de la Faculté de l’éducation permanente de l’UdeM (AGEEFEP), le mercredi 10 février, dans le cadre de la semaine interculturelle. Un thème d’actualité alors que le Québec se penche actuellement sur les défis de la gestion de la diversité.

« La conférence présente les deux modèles de gestion de la diversité : le multiculturalisme et l’interculturalisme. On présente parfois les deux  comme étant antagonistes ou distincts », explique la psychologue spécialisée en relations interculturelles et conférencière de l’événement, Rachida Azdouz. Cette-dernière tentera aussi d’établir les limites entre l’individu et la collectivité. Elle abordera aussi le modèle républicain français, auquel on fait souvent référence au Québec, autant pour le  diaboliser que pour l’idéaliser, selon elle.

L’interculturalisme québécois et le multiculturalisme canadien favorisent-ils réellement l’intégration des immigrants? C’est la question à laquelle Rachida Azdouz tentera de répondre en compagnie de cinq étudiants provenant de différentes universités. « Des étudiants de divers horizons vont faire écho à ma présentation, précise Mme Azdouz. Ce sont des jeunes québécois issus de l’immigration récente et moins récente : anglophone, francophone et autochtone. Je tiens à le préciser. » 

Pour la spécialiste, aujourd’hui, les nouveaux migrants sont confrontés à deux visions différentes d’intégration, la canadienne  et la québécoise. « Au Québec, comme dans toutes les sociétés pluralistes, le principal défi demeure la conciliation et le maintien de l’équilibre entre libertés individuelles et droits collectifs », affirme Mme Azdouz. Elle souligne aussi l’importance que les droits accordés aux minorités soient un levier d’intégration et de soutien à la participation civique, plutôt qu’un instrument de repli et de crispation  identitaire.

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