Une combinaison rassurante

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Par Marion Portenguen
mardi 29 janvier 2013
Une combinaison rassurante
Il faut combiner l'assurance de la FAÉCUM à une assurance privée pour avoir une couverture maximale (Crédit: Flickr/Rain Rabbit)
Il faut combiner l'assurance de la FAÉCUM à une assurance privée pour avoir une couverture maximale (Crédit: Flickr/Rain Rabbit)

En souscrivant au régime d’assurances de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM (FAÉCUM), les étudiants payent moins cher que le coût d’une assurance privée. Cependant, beaucoup d’étudiants préfèrent combiner une assurance privée à celle proposée par la FAÉCUM.

Le régime d’assurance de la FAÉCUM est offert par l’Alliance pour la santé étudiante au Québec (ASEQ). « Selon les données du trimestre d’automne 2012, plus de 23 000 étudiants membres sur 37 000 font partie du régime », rapporte la coordonnatrice aux finances et services de la FAÉCUM, Karelle Dupuis. Le régime coûte 213,37 $ par année, pour une période allant du 1er septembre au 31 août. Ces frais sont directement ajoutés aux droits de scolarité, mais restent facultatifs.

Les soins dentaires sont couverts à 80 % et la physiothérapie à 100 % par le régime d’assurance de la FAÉCUM. Les coûts reliés à la vision sont remboursés jusqu’à 30 $ pour une consultation et 75 $ pour l’achat des lunettes. Le régime couvre aussi la plupart des soins hospitaliers.

« Nous ignorons à quel type d’étudiant profite le plus le régime de la FAÉCUM, reconnaît Karelle Dupuis. Nous ne faisons pas de catégorisation. » Mme Dupuis affirme que dans la majorité des cas, les étudiants qui souscrivent à l’assurance maladie de la FAÉCUM souscrivent également à l’assurance dentaire.

Les étudiants peuvent inclure leur conjoint ou leurs enfants dans leur souscription. Le tarif étudiant est appliqué à chaque personne supplémentaire. « C’est un bon système qui permet de payer moins cher pour avoir accès aux spécialistes disponibles », affirme l’étudiante inscrite au programme d’accès aux études universitaires, Magalie Baudouy.

« Je n’ai pas les moyens de me prendre une assurance privée, poursuit Magalie. En plus, je ne connais pas grand-chose en matière d’assurances. C’est pratique que le coût du régime de la FAÉCUM soit intégré automatiquement à ma facture.»

Combiner pour une couverture maximale

Pour ce qui est des assurances privées, comme celle de Desjardins, avec un régime santé complémentaire individuel de base, le tarif moyen est de 127 $ par mois. « Mon assurance est La Capitale, c’est une assurance familiale, affirme l ’étudiante en psychologie Marilou Pasquier. Elle est un peu plus chère que celle de la FAÉCUM et ne couvre pas les soins dentaires. » L’avantage de l’assurance de Marilou, c’est qu’elle couvre autant les biens que les individus.

Il y a des étudiants qui souscrivent à la fois au régime d’assurance de la FAÉCUM et à une assurance privée dans le but d’avoir une couverture maximale. L’étudiante en architecture du paysage et gardienne de but de l’équipe féminine de hockey des Carabins, Élodie Rousseau-Sirois, fait partie de ces étudiants.

« Je suis sous l’assurance privée de mon père, explique-t-elle. J’ai pris celle de la FAÉCUM aussi parce qu’elle rembourse les frais de physiologie au complet. » Élodie estime, par contre, que le régime d’assurance de la FAÉCUM couvre moins bien pour les dents. C’est la raison pour laquelle elle garde l’assurance de son père. «Quand il y en a une qui ne fonctionne pas dans une situation donnée, je prends l’autre», ajoute-t-elle. De cette façon, Élodie Rousseau-Sirois est sûre d’avoir une couverture maximale.