Une alliance entre les facultés de pharmacie du Québec

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Par Esther Thommeret
mercredi 9 octobre 2019
Une alliance entre les facultés de pharmacie du Québec
Ce projet de loi n°31 prévoit notamment de permettre aux pharmaciens de prescrire et d’administrer des vaccins, de prescrire tous les médicaments en vente libre, de prolonger ou d’ajuster des ordonnances, de cesser une thérapie médicamenteuse selon une ordonnance, ou encore de prescrire et d’interpréter des analyses de laboratoire. Photo : Pixabay.com
Ce projet de loi n°31 prévoit notamment de permettre aux pharmaciens de prescrire et d’administrer des vaccins, de prescrire tous les médicaments en vente libre, de prolonger ou d’ajuster des ordonnances, de cesser une thérapie médicamenteuse selon une ordonnance, ou encore de prescrire et d’interpréter des analyses de laboratoire. Photo : Pixabay.com
La Faculté de pharmacie de l’UdeM réagit au projet de loi n° 31 qui vise à modifier la Loi sur la pharmacie. Son but est d’élargir le pouvoir des diplômés pharmaciens.

Lundi 7 octobre, la Faculté de pharmacie de l’UdeM et celle de l’Université Laval ont déposé, ensemble, leur mémoire en commission parlementaire pour appuyer le projet de loi no 31. L’objectif de celui-ci est de modifier la Loi sur la pharmacie dans le but de favoriser l’accès à certains services aux diplômés en pharmacie et d’élargir le champ de compétences de ces derniers.

Ce projet prévoit notamment de permettre aux pharmaciens de prescrire et d’administrer des vaccins, de prescrire tous les médicaments en vente libre, de prolonger ou d’ajuster des ordonnances, de cesser une thérapie médicamenteuse selon une ordonnance, ou encore de prescrire et d’interpréter des analyses de laboratoire.

Les deux facultés du Québec demandent également à ce que ce projet de loi soit amélioré et bonifié afin de donner davantage de marge de manœuvre aux pharmaciens. « La recherche sur les pratiques en pharmacie a démontré les bénéfices de l’élargissement du rôle des pharmaciens dans plusieurs domaines, notamment la vaccination, les médicaments en vente libre et la déprescription », explique la doyenne de la Faculté de pharmacie de l’UdeM, Lyne Lalonde.

Les deux universités ont proposé à la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, d’aller plus loin dans le projet de loi et de permettre différentes pratiques comme le dépistage de certaines maladies, l’administration de certains médicaments injectables à des fins thérapeutiques afin de favoriser l’adhésion médicamenteuse, une aide aux populations vulnérables et un accès aux soins, ainsi qu’une instauration de pratiques collaboratives à tous les niveaux de soins et particulièrement pour les populations vulnérables. Les facultés soulignent également l’importance de prévoir des corridors de services afin de diriger les patients vers les ressources appropriées dans un délai raisonnable.