Un saut dans le vide

Depuis son entrée sur la scène littéraire il y a tout juste six ans, l’écrivain français récolte les coups de cœur de libraires et se hisse désormais parmi les auteurs les plus lus de la francophonie.

Six ans, c’est le temps qu’il lui a fallu pour écrire cinq romans, dont deux adaptés au cinéma et au théâtre, et deux autres couronnés de prix littéraires (L’écrivain de la famille et On ne voyait que le bonheur). Plume sensible et poète, Grégoire Delacourt est tout en délicatesse. Il raconte le monde avec joliesse, passe allègrement du drame à une prose légère et fleurie. Bonheur, argent, famille, tragédies, amour bien sûr, le tout arrosé de bons sentiments et toujours rehaussé d’espoir et de tendresse.

Son nouveau roman, Danser au bord de l’abîme, s’apprête à rejoindre les bacs des librairies cet hiver. Au menu, une histoire d’amour et, comme le suggère si élégamment le titre, un flirt avec le danger. Sur la première de couverture flamboie aussi, en lettres grasses et grenadines, cette interrogation : que risque-t-on quand on risque tout?? Le synopsis non plus ne laisse pas indifférent et promet des rebondissements comme sait si bien nous en offrir l’auteur.

Une belle intrigue qui s’annonce, et pourquoi pas un joli saut dans l’inconnu.

Avant le livre, l’auteur

Il n’est jamais trop tard pour devenir écrivain. Publicitaire reconverti, Grégoire Delacourt s’adonne à l’écriture à l’âge vénérable de 50 ans et entame le récit — presque autobiographique — d’un publicitaire romanesque et passionné de poésie dans L’écrivain de la famille. C’est un pari réussi puisque son premier livre remporte un franc succès auprès des lecteurs et rafle pas moins d’une dizaine de récompenses. Son deuxième roman, La liste de mes envies, lui confère une place durable dans le milieu, applaudi par la critique et le public. Depuis il enchaîne les histoires et les genres, avec un style toujours égal et riche de poésie.

En 2014, il a également ouvert un blogue littéraire pour y partager son amour des livres et de son métier. Dans la rubrique « livres », l’auteur raconte même l’évolution de Danser au bord de l’abîme, de sa confection à sa première impression papier chez les éditeurs JC Lattès.

Que dire de plus sur cet homme à fleur de peau, très terre à terre et en lien étroit avec ses lecteurs ? Cet homme qui, dans son œuvre, n’hésite pas à renouer avec son enfance et ses premiers chagrins d’amour. Et c’est justement ça qui fait son charme, ce regard bleu, pétillant, qui examine le monde avec justesse et humanité.

Grégoire Delacourt est sans nul doute un artiste accompli et semble pleinement s’épanouir dans sa nouvelle vie d’écrivain.