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Le siège social de l'Université TÉLUQ, à Québec. Crédit : Wikipedia commons.

Un jugement contre la TÉLUQ

Selon la décision du tribunal, La TÉLUQ a retiré en juillet dernier Mme Turgeon de la liste prioritaire des tuteurs pour ses affectations de cours, alors qu’elle devait en faire partie en vertu de la convention collective. Cette liste fédère l’affectation des tuteurs aux étudiants.

La TÉLUQ a été reconnue coupable d’avoir fait une « mesure de représailles à ses activités syndicales ». L’Université, qui se défendait d’avoir retiré le nom de la tutrice de la liste prioritaire en raison de nouvelles exigences pour le cours, devra notamment dédommager Mme Turgeon.

« C’est scandaleux de voir un établissement d’enseignement de cette envergure tenter de museler la porte-parole d’un syndicat en la privant de son gagne-pain », a réagi le vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), à laquelle le STTT est affilié. Il a également appelé le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, à intervenir dans le dossier de la TÉLUQ.

La décision survient alors que les tuteurs de l’Université sont en grève générale illimitée depuis le 28 janvier dernier. Les négociations pour le renouvellement de leur convention collective durent depuis 18 mois. Le syndicat reproche à l’administration de vouloir privatiser une partie de l’Université, en transférant l’encadrement des étudiants à l’Institut MATCI. La STTT prévient également que, sous ces nouveaux contrats de travail, la durée de l’encadrement des élèves sera réduite.

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