Un choeur qui bat

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Par Victor Klein
mardi 7 décembre 2010
Un choeur qui bat

Il fait nuit. Le pavillon de de la Faculté de musique brille sur la montagne. La chorale de l’UdeM
nous accueille en son sein pour un concert gratuit de musique de la Renaissance.

Sous la direction de Raymond Perrin, le choeur, composé d’une quarantaine d’étudiants, commence
à chanter un madrigal. Les madrigaux sont des poèmes chantés.

Les choristes invitent le public à voyager dans l’Europe du XVIe siècle, depuis l’Angleterre, en
passant par la France pour se terminer en Italie, au berceau du madrigal. Le chef d’orchestre
est un marionnettiste harmonieux. Ses mouvements accompagnent les voix. Il semble guider
les volutes et les arômes que partagent avec nous les barytons, altos, sopranos.

Entre chaque morceau, Raymond Perrin prend le temps de mettre en contexte la musique. La
composition de Joaquin Des Prez : «Mille regretz de vous abandonner» était la chanson préférée
de l’empereur Charles Quint. Dans un registre plus comique, il nous informe que celle
de Thomas Morley, «Agnus Dei », risque d’être la plus légère, car il était fils de brasseur.