Un an pour construire une fusée

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Par Pascaline David
mercredi 1 juin 2016
Un an pour construire une fusée
Le club scientifique RockÉTS est l'une des équipe québécoise a participer à l’Intercollegiate Rocket Engineering Competition (IREC). Photo : courtoisie RockETS.
Le club scientifique RockÉTS est l'une des équipe québécoise a participer à l’Intercollegiate Rocket Engineering Competition (IREC). Photo : courtoisie RockETS.
Les prototypes de fusées réalisés par les clubs scientifiques de quatre grandes universités québécoises seront dévoilés jeudi 2 juin au Cosmodôme de Laval. À cette occasion, l’École de technologie supérieure, l’Université Laval, l’Université Concordia et Polytechnique Montréal présenteront leurs projets respectifs, avant la compétition internationale qui se déroulera du 15 au 18 juin en Utah, aux États-Unis.

« Tous les ans, nous fabriquons deux fusées de haute puissance pour participer à cette compétition », déclare l’étudiant à la maîtrise en génie aérospatial à l’ÉTS Andrea Arbeille. L’Intercollegiate Rocket Engineering Competition (IREC) est une compétition internationale regroupant, chaque année depuis dix ans, une soixantaine d’universités du monde entier dans le désert de l’Utah.

« La compétition en elle-même représente l’achèvement d’une année d’efforts, raconte l’étudiant. On s’investit tous pendant un an, pour un vol de quelques minutes. » Andrea fait partie de l’équipe du club scientifique RockÉTS, constituée d’une trentaine d’étudiants, dont 16 sont sélectionnés pour représenter l’école lors de l’IREC. Le club existe depuis quatre ans, mais recommence chaque année le processus créatif à zéro.

Cette année, l’équipe vise la première place grâce aux améliorations apportées au nouveau prototype. « Nous avons installé un parachute téléguidé pour éviter d’aller chercher la fusée à 16 km de la rampe de lancement, dévoile le jeune homme. De plus, on a davantage pris en compte la température du désert dans l’élaboration de nos design électroniques et mécaniques afin d’éviter les défaillances. »

Chaque prototype présenté en compétition doit être composé de 10 livres de charge utile. « Dans une vraie fusée comme Ariane, la charge utile est le satellite ou la capsule transportant les astronautes, explique Andrea. Dans la nôtre, il s’agit d’expériences, à savoir une mesure de température, de vitesse et de radiation, ainsi qu’un module vidéo à 360 °. » Le poids étant le critère de base, la composition de la charge utile reste libre, mais sa qualité est tout de même jugée dans une catégorie à part du concours.

 

Événement gratuit
Jeudi 2 juin à 17 h 30
Cosmodôme – 2150, autoroute des Laurentides, Laval