Un accès direct à la recherche

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Par Marianne Castelan
vendredi 9 novembre 2018
Un accès direct à la recherche
The Conversation a été créé en Australie en 2011. Crédit photo : pxhere.com
The Conversation a été créé en Australie en 2011. Crédit photo : pxhere.com
L’UdeM a annoncé son partenariat avec La Conversation, version canadienne francophone de The Conversation. La plateforme numérique regroupe des articles de recherche, destinés au grand public.

« L’objectif c’est de donner la parole aux académiciens, aux chercheurs », explique la rédactrice en chef de La Conversation, Martine Turenne. Elle précise que les articles sont envoyés par les chercheurs, puis retravaillés par des journalistes, pour rendre le tout plus lisible. « Ils ne s’adressent pas uniquement à leurs pairs, développe-t-elle. Ils s’adressent à tout le monde. »

Des fonctions complémentaires

La porte-parole de l’UdeM, Geneviève O’Meara, souligne que plusieurs universités soutiennent déjà la version canadienne anglophone. « L’Université Concordia est déjà associée à la plateforme du côté Canada anglais, tout comme UBC et l’Université de Toronto, développe-t-elle, avant d’ajouter que l’UdeM s’est associée à la version francophone, y ayant vu une opportunité de mettre en avant les travaux de ses chercheurs.

Pour elle, il s’agira d’un complément aux plateformes existantes à l’UdeM. « Nous considérons que notre adhésion à La Conversation Canada viendra compléter ce que nous faisons déjà en termes de communication et de relations avec les médias, pour faire rayonner la recherche et les travaux de nos chercheurs », développe la porte-parole.

La vulgarisation de la recherche

Mme Turenne souligne que certains chercheurs peuvent avoir un langage non adapté au grand public. « Le travail de l’équipe journalistique consistera à aider les chercheurs à vulgariser leurs propos, afin de rendre les articles les plus lisibles possible », illustre-t-elle.  

La rédactrice en chef explique que les textes publiés sur La Conversation sont réutilisables gratuitement par les grands médias. « Les articles sont sous licence libre, détaille-t-elle. Le but, c’est que le plus grand nombre de grands médias possible republient les textes, pour qu’il y ait une diffusion le plus large possible. »

Un format adapté au grand public

Les articles publiés sur la plateforme devront en moyenne faire entre 800 et 1000 mots, selon la rédactrice en chef. « C’est la moyenne des articles des médias généralistes, souligne la rédactrice en chef. Comme on veut accéder au média grand public, on va leur donner un format qui leur convient. »

La porte-parole de l’UdeM souligne la renommée déjà établie de The Conversation. « Cette plateforme est déjà bien implantée chez nos voisins anglophones, dans le reste du Canada et aussi en Europe, observe-t-elle. Elle jouit d’une bonne réputation et de crédibilité. »

Une plateforme ouverte aux étudiants

La plateforme ne s’adresse pas qu’aux chercheurs chevronnés. Les étudiants peuvent également y contribuer. « Les étudiants sont vraiment les bienvenus pour écrire dans La Conversation », insiste la rédactrice en chef. Cette dernière précise que les étudiants au doctorat peuvent envoyer leurs textes directement, tandis que les étudiants à la maîtrise doivent cosigner leur article avec leur professeur encadrant.