Trois sorties pour la fin de semaine du 22 février

Exposer le droit

Jean-François Leblanc investit la TOHU pour la troisième fois avec Portrait d’une fin de siècle à l’ère argentique et remet en question le rapport à l’image d’aujourd’hui.

L’exposition présente des séries de photographies argentiques en noir et blanc. Prises dans les années 1980 et 1990, le projet propose un retour en images sur des évènements politiques et culturels au cours desquels l’être humain dispose d’une place centrale.

L’exposition, au-delà de l’esthétique, questionne le rapport de la société à l’acte photographique. Jean-François Leblanc interroge, à travers ses visuels, sur la dualité du droit à l’image et du droit d’expression.  

Portrait d’une fin de siècle à l’ère argentique

Du 23 janvier au 10 mars

La TOHU

2345 rue Jarry Est, Montréal

L’art au microscope

La bibliothèque du Boisé reçoit l’exposition Plancton océanique, un projet de Christian Sardet et Les Macronautes, qui croise recherche et expression artistique.

Les deux artistes, Noël et Christian Sardet, témoignent avec ce projet de leur intérêt pour la photographie et les études océaniques. « Ils ont effectué des prélèvements dans les Océans, puis ils ont réalisé un projet artistique, explique la coordonnatrice de la médiation et des communications du Centre Lethbridge, Margaux Delmas. Il s’agit de macrophoto, c’est-à-dire que l’on retrouve des photographies prises avec un microscope. »

Sur fond noir, la quinzaine d’œuvres disséminées dans les rayons de la bibliothèque présentent des micro-organismes multicolores. Ce projet alliant sciences et art fait écho à la série de vidéos et de photos Les chroniques du plancton des mêmes artistes.

Plancton océanique

Du 8 janvier au 1er juin

Bibliothèque du boisé

2727 boulevard Thimens, Saint-Laurent

Zoo sans animaux

Dans Espaces sans espèces, Karine Payette recrée des installations pour porter un regard critique sur les environnements des animaux domestiqués.

Inspirée par les conditions de vie des animaux dans les zoos, les animaleries ou encore les cirques, l’artiste reconstitue les environnements clos de ces milieux. Ces espaces, sans animaux dans le cadre de l’exposition, interrogent sur la condition des vivants et questionnent le principe de la domestication animale.

Ce sont huit installations, imprégnées du courant de sculptures hyperréalistes, qui permettent à l’artiste d’amener sa vision au spectateur. Ces zones sont pour elle synonymes de comportement aliéné et de perte de valeur de temps et d’espace pour ses occupants.

Espaces sans espèces

Du 17 février au 24 mars

Maison des arts de Laval

1395 boulevard de la Concorde Ouest, Laval