Sorties culturelles du 5/04 au 18/04

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Par Rédaction
vendredi 7 avril 2017
Sorties culturelles du 5/04 au 18/04
The monumentales, peinture à l’huile et bâtons, couleurs de vinyle sur toile, 2017. Crédit photo : Courtoisie Anne Hémond Hotte.
The monumentales, peinture à l’huile et bâtons, couleurs de vinyle sur toile, 2017. Crédit photo : Courtoisie Anne Hémond Hotte.

Une exposition évolutive

C’est dans l’atmosphère intimiste du Centre Skol que l’artiste Barbara Claus accueille les visiteurs, une fois qu’ils ont enlevé leurs souliers, pour son exposition Petites incantations (suite).

Par Félix Lacerte-Gauthier

Son œuvre, représentée sur des murs qu’elle a fait construire, évolue au fil des semaines alors qu’elle la peaufine petit à petit, symbole du travail en cours, inachevé. Par cette méthode, l’artiste veut pousser les visiteurs à la réflexion, laissant le contenu ouvert à l’interprétation.

« Je veux que les gens vivent une expérience esthétique, sensorielle et spatiale, révèle Mme Claus. Lorsque le spectateur entre dans l’atelier, il finit par se retrouver devant un mur de reflet. Il entre d’une certaine façon dans mon travail. » Un finissage et démantèlement collectif sont prévus lors de la dernière journée d’exposition, les visiteurs pouvant repartir avec des morceaux des murs.

Petites incantations (suite)

Centre Skol | 372, rue Sainte-Catherine Ouest, espace 314

Jusqu’au 22 avril 2017 | Entrée libre


 

Personnages abstraits

Le Centre d’art et de diffusion Clark présente l’exposition Panic Myth de l’artiste Annie Hémond Hotte, qui dépeint, à travers ses œuvres, une série de personnages caricaturaux et colorés.

Par Félix Lacerte-Gauthier

« Mes peintures sont des assemblages ludiques de références et de codes sociaux, politiques et artistiques, construits à partir d’éléments ou de symboles, explique Mme Hémond Hotte. Les scènes explorées dans mes tableaux deviennent une sorte de mythologie futuriste et humoristique. » Elle espère que le public retiendra de son œuvre l’idée d’une narration abstraite présente à travers ses peintures.

Elle utilise d’ailleurs le terme de « slapstick-ism » pour décrire son travail, puisque celui-ci présente des situations de manière exagérée, avec humour et à travers l’imaginaire de personnages surnaturels. Elle puise ses inspirations dans plusieurs courants picturaux, dont le constructivisme, le modernisme et l’expressionisme, qu’elle réinterprète à sa façon.

Panic Myth

Centre CLARK | 5455, avenue De Gaspé, local 114

Jusqu’au 15 avril 2017 | Entrée libre


 

De Fonderie en poussière

Aux portes de Griffintown, la Fonderie Darling présente l’exposition and- in. the light of this.______ de l’artiste sud-africaine Dineo Seshee Bopape. Une œuvre in situ présentée dans un décor industriel du siècle dernier.

Par Jean-Philippe Hughes

L’architecture transporte le visiteur. Plafonds hauts, fenêtres démesurées et métaux oxydés ont inspiré Bopape. « L’espace, les lignes et la disposition des objets sont une réponse formelle à la Fonderie, à la matière qui est assez brute », souligne la commissaire, Dominique Fontaine. Des blocs de terre sont empilés au sol, surmontés de plumes, de chandelles, de coquillages.

Les cultures autochtones alimentent la démarche de l’artiste. Au centre de l’espace, une voûte massive surplombe les lieux, symbole de fertilité, entourée de petites boulettes d’argile moulées sous la pression d’un poing et déposées en monticules. « Le principe d’anthropocène, cher à la Fonderie, et notre influence sur l’écosystème sont au cœur de nos thématiques », précise Mme Fontaine. L’esthétique primitive de l’œuvre dans un environnement industriel évoque le passage indélébile de l’homme sur la Terre.

and- in. the light of this.______

Fonderie Darling | 745, rue Ottawa

Jusqu’au 21 mai 2017 | 5 $, entrée libre le jeudi