Sonder le bien-être mental

icone Campus
Par Enrique Colindres
vendredi 26 février 2016
Sonder le bien-être mental
Pour participer, les étudiants peuvent fournir leur adresse courriel et matricule sur le site web www.-cava-udem.ca ou compléter le questionnaire par l’entremise de l’hyperlien personnalisé reçu par courriel. Crédit Photo: Isabelle Bergeron.
Pour participer, les étudiants peuvent fournir leur adresse courriel et matricule sur le site web www.-cava-udem.ca ou compléter le questionnaire par l’entremise de l’hyperlien personnalisé reçu par courriel. Crédit Photo: Isabelle Bergeron.
La FAÉCUM, la direction de l’UdeM, le Centre de santé et de consultation psychologique (CSCP) et les Services aux étudiants (SAÉ) mènent une première enquête sur la santé psychologique des étudiants. Ces derniers sont invités à répondre en grand nombre au sondage en ligne se tenant du 22 février au 22 mars 2016.
« Nous avons obtenu l’autorisation d’utiliser l’échelle existante et validée de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP) .»
Daniel Moisan - Psychologue et coordonnateur clinique du CSCP

L’enquête a été lancée dans le but d’établir le portrait de la santé mentale des étudiants de l’UdeM. « C’est un de mes prédécesseurs qui a établi le constat, en 2013, que la santé psychologique des étudiants des cycles supérieurs n’allait pas très bien », indique la coordonnatrice aux affaires académiques de cycles supérieurs de la FAÉCUM et responsable de l’enquête, Frédérique-Emmanuelle Lessard. Initialement pensée pour les cycles supérieurs, la consultation a ensuite été étendue à tous les étudiants de l’Université.

« Il y a énormément de problèmes de santé mentale chez les étudiants, considère l’étudiante au baccalauréat en psychologie et déléguée aux affaires externes de l’Association générale des étudiants et étudiantes en psychologie de l’UdeM (AGÉÉPUM), Elizabeth Brunet. Ça reste un sujet tabou en 2016. »

Pour calibrer leur questionnaire avec celui de la FAÉCUM, le CSCP a servi d’intermédiaire à l’Institut de la statistique du Québec (ISQ). « Nous avons obtenu l’autorisation d’utiliser l’échelle existante et validée de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP) », confirme le psychologue et coordonnateur clinique du CSCP, Daniel Moisan.

Un travail important a ensuite été effectué pour réduire le nombre de questions, plus de 300 dans le questionnaire initial. Selon Frédérique-Emmanuelle, une centaine a été retenue, pour maintenir un taux de réponse adéquat. « Nous avons conservé les questions les plus pertinentes, concernant les problématiques sur lesquelles l’Université pouvait agir comme le financement des études », commente Frédérique-Emmanuelle. L’étude est divisée en quatre sections : les symptômes de santé mentale, les variables liées à ceux-ci, les questions d’ordre sociodémographiques et les besoins en santé mentale.

Le CSCP a aussi participé à l’élaboration du questionnaire. « On voulait sonder le niveau de connaissances des étudiants concernant les services et les besoins d’aide professionnelle en santé mentale », indique M. Moisan.

Un sondage en ligne

La maison de sondage pour l’enquête a été choisie au terme d’un processus décisionnel impliquant l’UdeM et la FAÉCUM. Selon Frédérique-Emmanuelle, l’entreprise SOM a été retenue pour sa capacité à offrir un sondage en ligne bilingue, sur une multitude de plateformes mobiles. La nécessité d’avoir une base de données anonyme a aussi été un facteur essentiel pour assurer la confidentialité des données des participants (voir article ci-dessous).

Dès le 22 février, les étudiants membres de la FAÉCUM ont reçu un courriel les invitant à compléter l’enquête. « On a calculé que le questionnaire en entier prend environ 22 minutes à remplir », précise Frédérique-Emmanuelle. Elle espère qu’au moins 2 000 répondants complèteront le sondage, ce qui permettra d’avoir un échantillon représentatif.

Les membres de l’Association générale des étudiants et étudiantes de la Faculté de l’éducation permanente de l’UdeM (AGEEGEP) ne prennent pas part à cette étude, selon Frédérique-Emmanuelle, faute de temps pour ajouter certaines questions sociodémographiques. La FAÉCUM espère toutefois que ceux-ci pourront participer à une éventuelle prochaine édition de l’enquête.