Sécurité pour les piétons

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Par Félix Lacerte-Gauthier
jeudi 2 novembre 2017
Sécurité pour les piétons
L'intersection relie la sortie du métro Université-de-Montréal et le chemin traversant la montagne. (Photo: Etienne Galarneau)
L'intersection relie la sortie du métro Université-de-Montréal et le chemin traversant la montagne. (Photo: Etienne Galarneau)
L’intersection Louis-Colin et Lacombe est un lieu de passage fréquent pour la communauté étudiante qui se rend à l’UdeM. Des optimisations pour assurer la sécurité des piétons sont en discussions auprès des instances municipales responsables.

« Il y a tellement de choses à améliorer pour la sécurité des piétons qu’on ne sait plus où commencer?», s’exclame la conseillère de la ville au district Côte-des-Neiges, Magda Popeanu « C’est une sortie de métro, mais l’intersection est extrêmement dangereuse et est très achalandée ». Elle constate que l’intersection est actuellement beaucoup trop large et que les trottoirs ont été refaits, identiques à comment ils étaient, lors des derniers travaux de réfection. « Il faudrait mieux indiquer l’intersection, explique-t-elle. Il faut aussi avancer les trottoirs afin de réduire la longueur de la traversée piétonne. »

Elle souligne que son rôle est de faire des demandes au directeur de l’arrondissement qui planifie et organise les travaux. Mme Popeanu révèle avoir poussé en priorité des mesures afin de sécuriser les abords des deux écoles primaires de son district, Notre-Dame-des-Neiges et Félix-Leclerc, mais que la demande pour la sortie du métro Université-de-Montréal avait déjà été faite. « C’est sûr et certain que c’est dans mes plans de faire l’intersection Louis-Colin et Lacombe le plus rapidement possible », annonce la candidate au parti Projet Montréal pour les élections du 5 novembre.

Le directeur de l’arrondissement Côte-des-Neiges, Stéphane Laplante, confirme avoir bien reçu la demande. « C’est un projet qui devrait être fait pour l’année prochaine, dévoile-t-il. On va l’étudier au courant de l’hiver pour être capable de le faire à l’été. » Il est toutefois incertain que les saillies de trottoirs proposées par Mme Popeanu soient la meilleure solution. « Il faudrait changer la géométrie de la rue, la façon dont elle est faite », explique-t-il. Bien qu’il soit selon lui trop tôt pour savoir quelle serait la mesure optimale, il préférerait des installations qui permettraient de réduire la largeur de la rue.

Du côté de l’UdeM, sa porte-parole, Geneviève O’Meara, indique seulement que l’institution a certaines préoccupations et que celles-ci ont été exprimées à l’arrondissement.