Sauvegarder ses données en cinq points

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Par Arthur Juchereau
mardi 2 décembre 2014
Sauvegarder ses données en cinq points
Crédit photo: Flickr/Daniel Hennemand http://urlz.fr/ZTd - http://urlz.fr/BVp
Crédit photo: Flickr/Daniel Hennemand http://urlz.fr/ZTd - http://urlz.fr/BVp
Le problème avec la sauvegarde des données informatisées, par exemple les cours et les travaux à rendre, c’est que l’on y pense uniquement après avoir tout perdu. Pour éviter que cela n’arrive en fin de session, mieux vaut prévenir que guérir.

Tout d’abord, si vous ne faites aucune sauvegarde régulière de vos données, sachez que les pannes de disque dur sont relativement fréquentes. Si l’on ajoute à ça le risque de vol, les cas de destruction de l’ordinateur (chute, feu, etc.), les problèmes de logiciels ou les virus, ainsi que les erreurs humaines de manipulation, il est fort probable que vous perdiez des données au cours de votre scolarité. Pour éviter cela, voici cinq mesures à prendre :

  • Faire une sauvegarde automatisée : dans la plupart des scénarios de perte de données, l’utilisateur n’a aucune sauvegarde, ou seulement une datant de plusieurs mois, qui ne permet pas de récupérer les fichiers créés ou modifiés depuis. Pour éviter cela, l’utilisation d’un logiciel de sauvegarde est essentielle. Des logiciels tels que CrashPlan (version gratuite), Cobian Backup ou encore Time machine, pour les utilisateurs d’Apple, permettent de conserver les données à deux endroits (ou plus) en tout temps. On appelle cela la redondance. Ainsi, en cas de perte, de bris, de vol ou de dysfonctionnement, il est toujours possible d’accéder à ses données.
  • Avoir une sauvegarde distante : en cas de vol ou de feu, par exemple, la probabilité que votre clé USB, carte SD ou disque externe viennent à disparaître en même temps que votre ordinateur est importante. Une solution dans le nuage, c’est-à-dire sur des serveurs de stockage distants, comme Dropbox, Microsoft skydrive, Google drive ou Hubic, par exemple, permet ici de réduire ce risque.
  • Procéder à un historique de ses fichiers : avoir un système qui prend en charge les différentes modifications du fichier en question peut vous sauver la vie au cas où vous effaceriez celui-ci par inadvertance. Il est alors possible de naviguer dans le temps pour revenir à la version souhaitée d’un document. Les erreurs d’écritures et les corruptions de fichiers sont plus fréquentes qu’on ne le pense. Pour s’en prémunir, Cobian, CrashPlan ou encore Bittorrent sync proposent ce genre de fonctionnalités. Dropbox et Google drive le proposent également, mais le temps de sauvegarde est limité à 30 jours.
  • Savoir quoi sauvegarder : tous les fichiers ne sont pas à sauvegarder. La redondance des fichiers augmente la possibilité de se les faire dérober par un tiers. Par conséquent, ce type de sauvegarde est déconseillé pour les fichiers de nature confidentielle, par exemple les documents administratifs comprenant votre numéro de sécurité sociale ou celui de votre carte de crédit. De plus, vouloir conserver trop de fichiers peut engendrer un problème d’espace sur le support récepteur, qu’il s’agisse d’un disque dur externe ou d’une solution de sauvegarde à distance. Si cela venait à arriver, les nouveaux fichiers et ceux mis à jour ne seraient plus sauvegardés, faute de place. 
  • Vérifier que sa sauvegarde fonctionne : après avoir mis en place son système de sauvegarde, il est important de le tester. Pour cela, il suffit d’essayer de récupérer ses données depuis ses sauvegardes, en simulant une perte de données sur son disque dur principal. Cela permet d’attester qu’elles fonctionnent. Dans le cas d’une perte de données, savoir comment accéder à ses fichiers rapidement permet d’en limiter les conséquences.  

Vous voilà maintenant prêts pour la fin de session et capables de faire face à tous les pépins informatiques liés au monde estudiantin. Si mettre en place une bonne stratégie peut parfois sembler compliqué, cela s’avère toujours payant lorsque l’irréparable survient.