S’approprier le français

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Par Élom Defly
jeudi 28 mars 2013
S'approprier le français
L'étudiante au certificat en droit Raluca Florina Ungur a appris le français en Roumanie. (Crédit photo: Courtoisie Raluca Florina Ungur)
L'étudiante au certificat en droit Raluca Florina Ungur a appris le français en Roumanie. (Crédit photo: Courtoisie Raluca Florina Ungur)

Cette année, l’étudiante au certificat en droit Raluca Florina Ungur a remporté le prix d’excellence de la dictée Beauchemin 2013 lue par la chargée de cours de français langue seconde à la Faculté de l’éducation permanente Françoise MiquetLa dictée Beauchemin est un concours de dictée organisé dans le cadre de la 10e édition de Francofête qui a eu lieu du 11 au 22 mars derniers à l’UdeM.

Le français n’est pas la langue maternelle de Mme Ungur. L’étudiante d’origine roumaine a commencé à apprendre le français en Roumanie alors qu’elle avait 12 ans. « Mon amour pour la langue de Molière m’a poussée à étudier plus sérieusement le français, à un niveau qui correspondrait à celui du cégep au Québec », affirme-t-elle.

Florina Ungur ne s’est pas limitée à une connaissance de base du français. Elle a fait des études à l’université en lettres et en philologie, toujours en Roumanie. « La langue française, je l’ai empruntée, soutient-elle. Cependant, à force de vouloir la maîtriser, je me la suis appropriée. »

Ce n’est donc pas un hasard si le 16 mars dernier, elle a remporté le prix d’excellence de la relecture de la dictée Beauchemin à laquelle ont participé les membres de l’Association générale des étudiants et étudiantes de la Faculté de l’éducation permanente (AGEEFEP). C’est la première fois que l’AGEEFEP organise un tel événement. « Je n’ai pas trouvé la dictée Beauchemin difficile du tout, affirme Mme Ungur. Je me suis entraînée il y a quelques mois sur le site de la dictée Éric Fournier de l’UQAM, et ces dictées étaient plus difficiles. »

Raluca Florina Ungur reçoit le prix d’excellence de la dictée Beauchemin comme une reconnaissance. « Ce prix montre qu’on n’est pas obligé d’avoir le français comme langue maternelle pour la maîtriser », note-t-elle.

L’étudiante s’est découvert une nouvelle passion : celle du droit en matière d’immigration. Elle est actuellement assistante juridique dans un cabinet, en plus de suivre des cours de droit.