Recherches émergentes en histoire de l’art

« C’est l’opportunité pour nous d’offrir aux étudiants un espace pour présenter leur recherche, affirme l’assistante à la coordination d’Hypothèses, Claire Ducresson-Boët, également étudiante au doctorat études anglophones et histoire de l’art à l’UQAM. C’est différent d’une conférence normale, car ils présentent au côté d’étudiants et face à un public assez estudiantin. » Pour plusieurs, il s’agit d’une première expérience de conférence. C’est aussi une occasion de se retrouver en dehors de l’université.

Le 12 octobre prochain, deux étudiants à la maîtrise, l’un de l’UQAM et l’autre de l’UdeM, auront l’occasion de s’exprimer sur le corps. « Ce sera une soirée qui va s’intéresser à la question de la performance, la performativité de l’affect, explique Claire. Avec d’un côté un artiste français, Michel Journiac qui est plutôt de la performance et, de l’autre, une conférence sur la danse contemporaine, un sujet qu’on ne voit pas très souvent. »

Fondé en 2011 à l’UdeM, le cycle de conférences organisé par et pour des étudiants en histoire de l’art est devenu interuniversitaire en 2014. « On veille dans notre programmation à accueillir, à la fois comme conférenciers et comme présidents de séances, des étudiants de toutes les universités montréalaises », commente la doctorante. Cette collaboration est aussi visible dans le comité organisateur qui compte des membres de l’UdeM, de l’UQAM, de McGill et de Concordia. De plus, Hypothèses reçoit des subventions de chaque université, permettant le bon fonctionnement des rencontres.

Selon Claire Ducresson-Boët, le comité n’exclut pas d’élargir le domaine des conférences pour accueillir des gens en philosophie ou en études littéraires, par exemple, tout en respectant la thématique de l’art.

Le corps, entre affect-action
12 octobre, 16h
Musée des beaux-arts
1380 rue Sherbrooke Ouest
Entrée Libre