Prendre soin de son corps

«Ça fait quelques années qu’on offre un atelier ouvert [à ce sujet], mais c’est la première fois qu’il est en ligne », explique le coordonnateur clinique du CSCP, Daniel Moisan. L’évènement visait plutôt à établir un premier contact, à la lumière duquel les participants sauraient ce dont ils ont besoin pour ensuite mieux s’orienter.

L’objectif du Webinaire était principalement de faciliter l’accès des étudiants aux ressources du CSCP. Du confort de leur salon ou sur le campus, les participants n’avaient besoin que d’une connexion Internet pour assister à cet atelier en ligne. « On sent qu’on a besoin de s’adapter aux nouveaux modes de communication, décrit M. Moisan. Heureusement, nous avons des jeunes professionnels qui amènent des idées afin de mieux rejoindre la communauté étudiante. »

Ce genre d’initiative servant à ouvrir les services du CSCP est bien perçue par la communauté. « Les gens sont souvent gênés d’en parler, d’aller chercher de l’aide, par peur d’être jugés, je trouve que c’est une très bonne initiative », pense l’étudiante au baccalauréat en psychologie Meddy Millien. Pour elle, la formule en ligne et l’anonymat permettent d’aider les étudiants à aller chercher l’aide dont ils ont besoin.

Une expérience à renouveler

D’une durée d’une heure, le Webinaire traitait de sujets tels que l’influence de la publicité sur les préoccupations reliées au poids, ou encore la déconstruction du mythe selon lequel le contrôle du poids n’est qu’une question de volonté. L’idée provient des questions que se posent régulièrement les étudiants, selon la coanimatrice du séminaire et nutritionniste au CSCP Amélie Sabourin. « Une de nos clientèles premières qui vient consulter en nutrition le fait pour des préoccupations à l’égard du poids, commente-t-elle. C’est aussi un problème en psychologie où ça fait partie des complications. » La problématique n’est d’ailleurs pas nouvelle, selon M. Moisan qui ajoute que les motifs de consultation restent sensiblement les mêmes chaque année.

Toutefois, l’évènement n’a pas été assez mis de l’avant, selon l’étudiante au baccalauréat en psychologie Lola Severino-Girard, qui croit que l’affichage en ligne et sur le campus était insuffisant pour que le mot circule parmi les étudiants. La coanimatrice et psychologue du CSCP Isabelle Tétreault en est également consciente. « C’est un début, il y a eu un certain affichage, mais il n’y a pas eu suffisamment de temps pour bien l’annoncer, confie-t-elle. Ça serait intéressant pour une prochaine fois d’avoir une fenêtre publicitaire un peu plus large pour capter l’attention d’un plus grand nombre d’étudiants. »

Bien qu’aucune suite n’est actuellement prévue à l’évènement, Mme Tétreault considère que l’expérience en ligne est à réitérer. « On a eu des réponses favorables des étudiants qui ont participé, dévoile-t-elle. On pourrait voir comment on peut l’améliorer pour être encore plus près des besoins des étudiants. C’est certainement une formule à continuer. » Entre temps, le CSCP offrira des ateliers de groupe sur le thème de l’alimentation en pleine conscience dès le mois d’octobre.