Pour sortir l’UdeM des énergies fossiles

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Par Etienne Galarneau
jeudi 9 juin 2016
Pour sortir l’UdeM des énergies fossiles
Équipement pétrolier à Calao en Alberta. Photo : Flickr/Jeff Wallace.
Équipement pétrolier à Calao en Alberta. Photo : Flickr/Jeff Wallace.
Le comité étudiant Désinvestissons UdeM a lancé au mois de mars dernier une pétition invitant l’administration de l’Université à retirer ses investissements dans les énergies fossiles. Selon des informations recueillies par Radio-Canada, l’UdeM aurait investi près de 13 millions de dollars, soit 4,3 % de son fonds de dotation, dans cette industrie au courant de la dernière année.

La pétition invite l’administration de l’UdeM à retirer les investissements provenant du fonds de dotation ainsi que du régime de retraite de l’Université (RRUM). Le comité Désinvestissons UdeM propose également une plus grande transparence dans la gestion de ces deux enveloppes. Lorsqu’elle aura atteint les 500 signatures requises, leur pétition sera présentée au comité de retraite de l’UdeM, au recteur de l’Université Guy Breton, ainsi qu’au directeur général du Bureau du développement et des relations avec les diplômés (BDRD), Gil Desautels, responsable du fonds de dotation.

En mars dernier, Quartier Libre rapportait une ouverture marquée de la part de l’UdeM pour une gestion plus écoresponsable de ses investissements. La question est étudiée depuis un peu moins d’un an par le BDRD. La porte-parole de l’UdeM Geneviève O’Meara a indiqué à Radio-Canada que des recommandations seront émises prochainement par le Bureau afin d’aller dans la direction de l’investissement responsable sans affecter la croissance du fonds de dotation.

L’UdeM est l’une des vingt-huit universités canadiennes, et l’une des deux universités francophones avec l’Université de Sherbrooke, à posséder un comité en faveur du désinvestissement dans les énergies fossiles. À ce jour, l’Université d’Ottawa (UdO) est la seule institution du pays ayant un mandat officiel en faveur d’une forme de désinvestissement. Cette position a pour but de mener l’UdO à une diminution de son empreinte carbone de 30 % pour 2030.