Possibles : une revue militante

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Par Tiffany Hamelin
mercredi 6 mars 2013
Possibles : une revue militante

Le dernier numéro de la revue du Département de science politique de l’UdeM, Possibles, vient tout juste d’être publié. Intitulé Du printemps arabe au printemps érable, il est consacré aux luttes sociales à travers les écrits d’auteurs de différents horizons. Une façon d’insérer de la recherche universitaire dans des textes de réflexion. 

Possibles existe depuis les années 1970 et se veut militante. Le directeur du Centre d’études de l’Asie de l’Est et responsable de Possibles, Dominique Caouette, décrit la revue comme une « rencontre d’idées ». Pour ses collaborateurs, la revue est un moyen de penser autrement la société en alliant les réalités locales et internationales. 

Le dernier numéro est un recueil de réflexions sur les luttes sociales des dernières années. On y trouve des essais sur les indignés, le mouvement Occupy et les grèves étudiantes du printemps érable, entre autres. Les professeurs de sociologie Jacques Hamel et Gabriel Gagnon (aussi fondateur de la revue) ainsi que le professeur de philosophe Alain Deneault contribuent à faire réfléchir le lecteur à travers leur texte. 

« Possibles est un espace dédié au débat, explique M. Caouette. Même 30 ans plus tard, on retrouve le même militantisme dans la nouvelle équipe, c’est ce qui rend la revue pertinente et vivante. » Le professeur au CETASE est fier que le nombre de collaborateur ait augmenté exponentiellement malgré les difficultés de publication de ces dernières années. 

« En 2008, la revue a été qualifiée de « pas assez culturelle et trop politique », précise M. Caouette. Nous avons du amorcer une transition vers Internet puisqu’il nous était impossible de continuer à un rythme de quatre publication par années. » Le site de la revue est toujours en développement. 

Le prochain numéro de Possibles portera sur la responsabilité sociale des entreprises et les réformes du capitalisme. Tous les étudiants de l’UdeM sont invités à y collaborer, il suffit de communiquer avec Dominique Caouette