Plume et envol

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Par Anna Egeris Karstoft
mercredi 29 octobre 2014
Plume et envol
Les étudiants ont jusqu’au 10 novembre pour participer au concours de nouvelles organisé par le CLUM.
Crédit photo : Isabelle Bergeron
Les étudiants ont jusqu’au 10 novembre pour participer au concours de nouvelles organisé par le CLUM.
Crédit photo : Isabelle Bergeron
Le Club de lecture de l’UdeM (CLUM) organise pour la première fois un concours de nouvelles qui offre l’opportunité aux passionnés de la création littéraire de se lancer dans l’écriture. Les étudiants ont jusqu’au 10 novembre pour proposer une nouvelle de 750 mots sur le thème de « la plume et l’envol ».

«C est une façon de faire la promotion de notre club et en même temps ça permet aux étudiants d’exprimer leur créativité », explique la responsable du CLUM et de l’organisation du concours de nouvelles, Laetitia Maldonado. En plus d’être publié dans le prochain numéro de la revue littéraire du CLUM, le gagnant recevra un bon d’achat de 125 dollars à dépenser dans une librairie de Montréal, un exemplaire de Le Poison d’amour d’Eric-Emmanuel Schmitt dédicacé, ainsi que la photographie qui a inspiré le thème de la nouvelle « la plume et l’envol » du photographe québécois Robert Gemme. Deux autres prix seront décernés.

« C’est vraiment une bonne idée et ça permet d’avoir l’occasion de rendre son écriture publique, assure l’étudiante en littératures de langue française Sarah Desrosiers, qui a remporté cette année le prix de la nouvelle Radio-Canada avec sa nouvelle Un entrefilet. Cela permet de tester son écriture sur un lectorat plus grand que sa mère et ses meilleurs amis, c’est un premier élan. »

L’étudiante en biologie moléculaire Natalia Zamorano prévoit de participer au concours. « J’ai vu dans les couloirs quelques annonces affichées et décrivant le concours, je me suis dit que c’était une belle occasion d’écrire, affirme-t-elle. J’aime l’idée de savoir que mon écrit sera lu par d’autres personnes, ce sera ma plus grande satisfaction en participant à ce concours, et si je gagne un prix, tant mieux ! »

Le jury chargé d’évaluer les nouvelles sera composé de quatre personnes, qui constituent le noyau du club de lecture. Une cinquième personne sera chargée de recevoir les textes et de les faire parvenir au jury sous forme numérotée afin d’assurer l’anonymat des participants.« Ce n’est pas comme dans une classe de création littéraire, où chacun doit lire son texte, nuance Laetitia Maldonado. C’est vraiment anonyme et dans la discrétion. »

Un bon exercice

Selon Sarah Desrosiers, n’importe qui a la légitimité pour écrire et il n’est aucunement nécessaire d’avoir étudié en littérature pour oser se lancer dans la rédaction d’une nouvelle. « Selon moi, ce qui fait une bonne nouvelle, c’est d’abord la simplicité, croit-elle. Comme c’est un texte court, quand il y a un mot de trop, eh bien ça paraît qu’il est de trop ! Il faut aller à l’essentiel. »

Laetitia Maldonado pense également que certains pourraient y découvrir un intérêt. « Le concours peut être un début pour celui qui veut se lancer dans l’écriture en lui permettant de confronter son texte avec une série de candidats tout en restant anonyme si sa rédaction n’est pas retenue , assure-t-elle. Des retours positifs peuvent contribuer à augmenter la confiance en soi et éventuellement motiver sa participation à d’autres concours. » Si le concours a du succès, le CLUM, qui a vu le jour en mars dernier, envisage de lancer un second concours, de contes cette fois-ci, au mois de mai prochain.

Date limite :
lundi 10 novembre à minuit

Envoi des textes à :
concoursclum@gmail.com

Article en collaboration avec Camille Dufétel.