Plancher sur un meurtre

icone Culture
Par Samantha Meslien
vendredi 13 novembre 2015
Plancher sur un meurtre
Véritable hommage au genre policier des années 1990, L’Érable noir réunit neuf comédiens qui pourraient tous être l’éventuel assassin recherché durant les trois actes de la pièce. Crédit Photo: Guillaume Villeneuve.
Véritable hommage au genre policier des années 1990, L’Érable noir réunit neuf comédiens qui pourraient tous être l’éventuel assassin recherché durant les trois actes de la pièce. Crédit Photo: Guillaume Villeneuve.
La troupe de théâtre de l’UdeM (TUM) présentera les 27 et 28 novembre prochains la pièce L’Érable noir, écrite et mise en scène par le comédien et metteur en scène diplômé de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM Simon Fleury.
« Cette pièce est un véritable hommage à la série américaine Twin Peaks où l’enquêteur utilise ses rêves pour résoudre ses énigmes. »
Simon Fleury - Comédien et metteur en scène diplômé de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM

« L’Érable noir est la pièce la plus personnelle de ma carrière et la première que j’ai écrite », déclare Simon Fleury. Il s’agit de sa troisième mise en scène avec le TUM. L’Érable noir est une pièce en trois actes avec la participation de neuf comédiens, dont le personnage principal est l’enquêteur David Daviau, interprété par l’étudiant à la majeure en traduction Julien-Claude Charlebois. « Tous les personnages de la pièce sont mystérieux, y compris David Daviau », révèle Julien-Claude.

Pour cette pièce, le metteur en scène s’est principalement inspiré du genre policier des années 1990. L’Érable noir raconte l’aventure du détective David Daviau qui se rend dans le petit village de Deux-Montagnes-de-l’Érablière pour enquêter sur le meurtre d’une jeune femme, assassinée et clouée sur un érable noir, d’où le nom donné à la pièce.

Selon Simon Fleury, on découvre tout au long de l’intrigue une atmosphère lugubre, inquiétante et empreinte d’incertitudes. « On apprend à connaître chaque personnage, les liens entre eux et notamment les différents secrets des habitants du village qui peuvent être chacun l’assassin potentiel », explique l’étudiante au baccalauréat en anthropologie et comédienne au TUM Joannie Vignola.

Que ce soit dans le style littéraire et l’humour noir tirés des romans de l’Américain Thomas Harris, créateur du personnage Hannibal Lecter, ou encore dans les thèmes musicaux et instrumentaux de l’artiste et réalisateur américain de films d’horreur John Carpenter, Simon Fleury a choisi des éléments qui confèrent à son récit une dimension à la fois comique et dramatique. « Dans l’art théâtral, cette pièce est novatrice par son approche qui s’inspire de techniques cinématographiques », affirme Joannie.

La pièce est également teintée d’une note de surréalisme avec une intrusion du monde des rêves dans celle-ci. « Le personnage principal utilise ses rêves pour résoudre les enquêtes, souligne le metteur en scène. Il imagine d’ailleurs un érable noir humain qui lui pose des énigmes et des charades pour trouver l’assassin. Cette pièce est un véritable hommage à la série américaine Twin Peaks où l’enquêteur utilise ses rêves pour résoudre ses énigmes. »

Selon les acteurs de la pièce, Simon Fleury propose une histoire continue dénouée seulement à la fin de la pièce. « Il y a un véritable suspense qui tient le spectateur en haleine, car on ne sait pas qui est l’assassin et tous les personnages sont suspects », précise Joannie.

Les différents acteurs de la pièce se disent ravis de travailler avec Simon Fleury. « Il met une véritable passion dans sa façon de travailler, c’est un bon vivant, un bon comédien qui veut transmettre aux étudiants », révèle l’actrice de la pièce Tessa Morin Cabana. Simon Fleury a mis en scène deux autres pièces au TUM : La princesse Turandot en 2012 et Léa-Pu de Sonlaté en 2013.

L’érable noir 27 novembre à 20 h | 28 novembre 2015 à 14 h et 20 h Centre d’essai | Pavillon J.-A. De Sève 2332 boul. Édouard-Montpetit, 6e étage Tarif étudiant : Tarif régulier 7 $, Tarif à la porte 10 $