Parle-moi d’amitié

En collaboration avec le Théâtre des Trompes, cette lecture publique dévoile une intrigue autour de quatre personnages dont un se révèle absent. « C’est l’histoire d’Andrée, Frédérique, Marie-Josée et Julie qui se retrouvent à un souper, une tradition installée depuis plusieurs années pour ne pas se perdre de vue, raconte Véronique. Et il y en a une, Julie, qui ne se présentera pas à ce souper. »

À travers le récit commun de ces quatre femmes, l’auteure désire fait part de ses réflexions sur ce lien délicat qu’est l’amitié. « Ce sont des amies qui se connaissent depuis l’enfance, ajoute Véronique. Chaque personne évolue, se transforme en fonction des valeurs, du travail et des autres personnes qu’ils vont rencontrer dans leur vie. » Entre souvenirs racontés, anecdotes et nouvelles de leur vie actuelle, le spectateur pourra comprendre l’évolution de cette amitié.

La mise en lecture est assurée par l’étudiante à la maîtrise en études cinématographiques à l’UdeM Charlotte Gagné-Dumais pour qui la sobriété du processus représente un défi. « Pas d’artifices, pas de déplacements, pas de changements de décor, juste les comédiennes et le texte, assure-t-elle. Comme metteur en scène, il faut écarter toutes les idées de mise en scène plus « spatiales » pour se concentrer sur la voix, la présence, le corps et, bien sûr, le texte. » Sur scène, il n’y aura que des boîtes en carton, car l’un des personnages déménage.

Selon Charlotte, ce travail en apparence simple est beaucoup basé sur l’écoute entre les comédiennes, la metteure en scène, l’auteure et sur la précision. « Pour Poupées de chiffon, il fallait trouver le bon ton, un bon équilibre entre les émotions fortes et l’humour, entre les malaises et les moments de complicité, développe-t-elle. Les comédiennes ont rapidement développé une excellente chimie entre elles, et c’est vraiment un cadeau. C’est imprévisible et impalpable, mais ça fait toute la différence. »

Poupées de chiffon est la première longue pièce de Véronique Grondines adaptée à la scène. D’après Charlotte, l’équipe a réussi à rendre le texte vivant, organique et honnête.

Poupées de chiffon
Espace La Risée
Du 1^er au 3 décembre
Tarif étudiant : 15 $