Nouvelle bourse à l’UdeM

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Par Julien Tardif
jeudi 2 mars 2017
Nouvelle bourse à l'UdeM
Le 27 septembre prochain, l'UdeM suspendra les cours l'après-midi, de 12h à 16h. (Photo : Archives Quartier Libre)
Le 27 septembre prochain, l'UdeM suspendra les cours l'après-midi, de 12h à 16h. (Photo : Archives Quartier Libre)
L’UdeM et la FAÉCUM ont combiné leurs efforts afin de minimiser les effets négatifs du décret américain sur les étudiants étrangers. Un programme de bourses a été créé cette semaine pour permettre aux étudiants provenant des pays interdits d’entrée aux États-Unis d’aller présenter leur recherche en Europe.

Des bourses allant jusqu’à 1000 $ sont dès maintenant disponibles pour les étudiants de l’UdeM interdits de visite aux États-Unis qui auraient normalement à s’y rendre afin de présenter leur recherche. Les fonds ont été débloqués par l’intermédiaire du Fonds d’amélioration de la vie étudiante (FAVÉ), comité conjointement dirigé par l’UdeM, la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM (FAÉCUM) et l’Association générale des étudiants et des étudiantes de la Faculté de l’éducation permanente (AGÉÉFEP).

« C’est injuste que certains étudiants n’aient plus la chance d’aller présenter leurs résultats de recherche aux États-Unis, ce qui est souvent nécessaire aux études supérieures, explique la secrétaire générale de la FAÉCUM, Andréanne St-Gelais. Cette bourse leur permettra de se rendre en Europe ou ailleurs sans subir de conséquences économique ou académique. » D’après la FAÉCUM, quelque 50 étudiants provenant des pays interdits de visite aux États-Unis étudiaient à l’UdeM l’automne dernier. « On ne sait pas exactement combien sont aux cycles supérieurs, ou combien auront besoin d’aller présenter leur recherche à l’international, note Andréanne. Mais le formulaire d’inscription sera en ligne très bientôt et les étudiants concernés pourront s’inscrire. »

Ce programme de bourse est disponible jusqu’en décembre prochain, mais la FAÉCUM et l’UdeM souhaiteraient qu’il demeure disponible tant qu’il sera nécessaire. Si d’autres pays venaient à être visés par une future interdiction d’entrée aux États-Unis, la FAÉCUM pourrait adapter la liste des bénéficiaires.