« Mon rêve, c’est d’entraîner les Carabins »

icone Campus
Par Raoul Villeroy de Galhau
vendredi 11 décembre 2015
« Mon rêve, c’est d’entraîner les Carabins »
Gabriel Cousineau, concentré lors de la Coupe Vanier. Crédit photo: Sarah Bouchaïb
Gabriel Cousineau, concentré lors de la Coupe Vanier. Crédit photo: Sarah Bouchaïb
Gabriel Cousineau n’est plus un joueur des Carabins. Depuis la défaite concédée 26-23 en Coupe Vanier face à UBC il y a deux semaines, le quart-arrière de l’équipe de l’UdeM est passé du terrain aux lignes de côté. Son avenir, il ne le voit pas comme joueur mais comme entraîneur. Une nouvelle carrière qu’il a déjà entamée dans son ancien collège de Laval.

Q.L. : Gabriel, depuis la Coupe Vanier, est-ce que vous vous êtes retrouvés entre joueurs ?

Gabriel Cousineau (G.C.) : « On a eu une réunion dans la semaine suivant la Coupe Vanier pour faire un petit peu le point sur la fin de saison et sur ce qui nous attend dans le futur. Ça va être plutôt pendant les fêtes qu’on va se retrouver entre joueurs pour passer du bon temps. On va penser à autre chose qu’au football pour une fois ! »

Q.L. : Après cinq saisons parmi les Carabins, quel est ton meilleur souvenir ?

G.C.: « Il y a bien sûr le titre de champions en 2014 mais le meilleur souvenir en général, c’est la camaraderie que j’avais avec les autres joueurs. J’ai découvert une nouvelle famille, des nouveaux amis que je vais garder toute ma vie. Le plus dur après la défaite, c’était de voir mes amis autour de moi et de réaliser que je n’allais plus jamais être sur un terrain de football avec eux, avec les mêmes couleurs.»

Q.L. : En arrivant il y a cinq ans, si on t’avait dit que tu ferais deux finales dont une gagnée sur tes deux dernières années, tu l’aurais cru ?

G.C. : « Je ne sais pas si je l’aurais cru ! Mais c’est la raison pour laquelle je suis venu à l’UdeM, c’était pour mettre fin à la séquence victorieuse du Rouge-et-Or. Je voulais le faire avec Montréal, j’ai un fort sentiment d’appartenance à cette ville. Ça a été la meilleure décision de ma vie de venir avec les Carabins.»

Q.L. : Maintenant que cette aventure est finie, est-ce que tu voudrais continuer au niveau professionnel ?

G.C. : « Non, pas dans le professionnel. J’ai tourné la page de ma carrière de joueur de football. Aujourd’hui j’ai un emploi à temps plein au Collège Laval au nord de Montréal, où j’ai fait mon secondaire, et je suis responsable du programme de football. Dès la fin de la Coupe Vanier, je suis devenu entraîneur finalement. Mon but va être d’amener des jeunes joueurs à devenir de bons athlètes qui disputeront peut-être la Coupe Vanier un jour.»

Q.L. : Pourquoi ne pas avoir choisi la voie du joueur professionnel ?

G.C. : « Je sais qu’en Ligue Canadienne il y a peu de quarts-arrières d’origine canadienne. Ils sont très souvent replacés à d’autres positions. Si c’est pour être réserviste pendant trois, quatre ans et ne pas être sur le terrain, très peu pour moi. Je préfère débuter sur le marché du travail.»

Les partisans viennent féliciter Gabriel Cousineau pour ses cinq ans chez les Carabins. Crédit photo: Sarah Bouchaïb

Les partisans viennent féliciter Gabriel Cousineau pour ses cinq ans chez les Carabins. Crédit photo: Sarah Bouchaïb

Q.L. : Cette carrière d’entraîneur que tu entreprends, la vois-tu aller plus loin que le secondaire ?

G.C. : « Bien sûr ! J’espère que ce n’est qu’une première étape. Par la suite, je me vois bien entraîner au niveau universitaire. Mais pour le moment, je me concentre sur le secondaire, j’espère bien gagner quelques championnats avec ce programme.»

Q.L. : Pourquoi ne pas revenir à l’UdeM par exemple ?

G.C. : « C’est sûr. C’est mon rêve d’entraîner les Carabins. Je me vois bien finir ma carrière avec cette équipe en tant qu’entraîneur. Ça fait longtemps que j’y pense et avec les cinq années que j’ai passées aux côtés de Danny Maciocia et des autres entraîneurs m’ont vraiment renforcé dans cette idée que je voulais en faire mon métier plus tard.»