Menace de grève

icone Campus
Par Marianne Castelan
mardi 12 mars 2019
Menace de grève
Entre 2016 et 2019, les dépenses ont augmentées de 8,9 % et les revenus de 10,0 %. (Photo : Wikimedia Commons)
Entre 2016 et 2019, les dépenses ont augmentées de 8,9 % et les revenus de 10,0 %. (Photo : Wikimedia Commons)
Dans un communiqué, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a annoncé une probable grève des techniciens en mécanique du bâtiment et des mécaniciens en machines fixes de l’UdeM. Raison invoquée : le recours de l’Université à des entreprises du secteur privé.

Les employés syndiqués, réunis le 5 mars en assemblée spéciale avec les représentants de l’UdeM, ont rejeté l’offre finale de l’Université pour le renouvellement de leur convention collective. Si les deux parties ne parviennent pas à un accord, la SCFP menace de voter dix jours de grève.

Selon le syndicat, le principal point de désaccord de la négociation découle de la volonté de l’UdeM d’avoir recours à des sous-traitants du secteur privé, notamment dans le cadre du chantier du Campus MIL. Un négociateur était présent lors des négociations, mais selon le syndicat, il n’aurait pas donné les résultats souhaités.

Interrogée par Quartier Libre, l’UdeM n’a pas souhaité commenter la situation. « La négociation se poursuit et nous souhaitons poursuivre les discussions à la table de négociation », concède la directrice du Bureau des communications de l’UdeM, Sophie Langlois.

Représentation

Avec plus de 119 300 membres au Québec, le SCFP est présent dans dix secteurs d’activités incluant l’éducation, les affaires sociales, les municipalités et les sociétés d’État. Il représente 9 980 membres dans les universités, principalement des employés de soutien. Selon son site Internet, il est le plus grand syndicat affilié à la Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec (FTQ).