#COBP17 : manifestation brutale

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Par Tiffany Hamelin
samedi 16 mars 2013
#COBP17 : manifestation brutale
(Crédit photo : Pascal Dumont)
(Crédit photo : Pascal Dumont)

Près de 300 personnes se sont réunies dans le centre-ville de Montréal pour la 17manifestation annuelle contre la brutalité policière organisé par le Collectif opposé à la brutalité policière (COBP). Près de 150 personnes ont été arrêtées.

Les groupes d’intervention antiémeute ainsi que les agents de la police montée du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) encerclaient les manifestants tout au long de la marche. La Sûreté du Québec (SQ) était également sur les lieux. Les journalistes de CUTV auraient aussi aperçu des policiers de Gatineau et de Toronto qui étaient sur place pour « observer et apprendre », selon les dires rapportés par les journalistes de La Presse surnommés « Les Patrouilleurs ». 

La marche a été déclarée illégale vers 17 h 10, quelques minutes après son départ, puisque l’itinéraire n’avait pas été fourni au SPVM. Avant même qu’elle ne débute, plusieurs arrestations ont eu lieu, dont celle d’un manifestant qui portait un masque.

Une photo montrant une manifestante en état d’arrestation entourée de policiers a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. La jeune femme saignait du visage et de la jambe. Les internautes ont largement commenté cette photo. Certains ont même avancé ironiquement « que le SPVM l’a protégée ».

Un ordre de dispersion a été donné vers 17 h 25, alors que les 300 manifestants se tenaient près du Quartier général du SPVM, sur la rue Saint-Urbain. 

Les journalistes de La Presse ont reporté deux arrestations de masse de plus d’une centaine de personnes sur la rue Sainte-Catherine Est vers 17 h 40, ainsi que la présence de gaz irritant dans l’air. Des manifestants ont été relâchés avec une amende, d’autres ont été transportés au poste de police. 

Chaos

Lors de la seizième édition de la manifestation organisée par le COBP en mars 2012, le centre-ville de Montréal avait été le théâtre d’actes criminels intenses. Des vitrines de commerces de la rue Sainte-Catherine ont été fracassées, on a vandalisé et renversé une voiture du SPVM, et beaucoup de manifestants et de journalistes ont été bousculés par le SPVM, notamment par les groupes antiémeutes, qui étaient présents en grand nombre. 

Après la manifestation du vendredi 15 mars dernier, on comptait plusieurs vitrines et vitres de voitures de police fracassées dans le centre-ville de Montréal. 

 

(Crédit photo : Pascal Dumont)

 

(Crédit photo : Pascal Dumont)

 

(Crédit photo : Pascal Dumont)

 

(Crédit photo : Pascal Dumont)

 

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(Crédit photo : Pascal Dumont)

 

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(Crédit photo : Pascal Dumont)

 

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(Crédit photo : Pascal Dumont)