L’ultimate frisbee en plein envol

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Par Jean Tremblay
lundi 19 octobre 2015
L’ultimate frisbee en plein envol
Au cours du tournoi, 24 équipes se sont affrontées sur le terrain du CEPSUM, elles étaient composées de cinq joueurs minimum d’un même département, dont au moins deux femmes sur le terrain en tout temps. Crédit Photo: Guillaume Villeneuve.
Au cours du tournoi, 24 équipes se sont affrontées sur le terrain du CEPSUM, elles étaient composées de cinq joueurs minimum d’un même département, dont au moins deux femmes sur le terrain en tout temps. Crédit Photo: Guillaume Villeneuve.
Le samedi 3 octobre dernier a eu lieu la 15e édition du tournoi interfacultés d’ultimate frisbee sur le terrain de football du CEPSUM. Cette compétition de disque volant purement récréative s’est avérée être aussi une belle initiation pour plusieurs étudiants à un sport de plus en plus populaire.
« Les joueurs s’arbitrent eux-mêmes. Les règlements ne sont pas compliqués et s’apprennent assez vite. »
Jean Normandeau - Coordonnateur du tournoi et responsable des programmes sportifs au CEPSUM

Lors d’une partie d’ultimate frisbee, deux équipes de sept joueurs se partagent chacune une moitié de terrain et doivent marquer des points en allant porter le disque volant au bout du territoire de l’équipe adverse. Même si la plupart des participants au tournoi de samedi avaient peu d’expérience, cela n’a pas empêché ces néophytes d’apprécier l’activité. « Malgré le froid et l’inexpérience, j’ai vraiment adoré ma journée », assure l’étudiante au baccalauréat en enseignement au secondaire Magalie Jacques-Dépatie.

Des joueurs plus expérimentés ont aussi participé au tournoi. Pratiquant le sport depuis cet été, l’étudiant au premier cycle en génie mécanique à Polytechnique Montréal Jean-François Marin a lui aussi apprécié cette compétition amicale. « Le froid ne dérange pas trop même s’il rend le frisbee difficile pour les mains, résume-t-il. Quant au vent, il nous force à créer plus de rotation dans le frisbee pour l’aider à se rendre là où on veut le lancer. »

L’événement se déroule quel que soit le temps, même en hiver (pendant le carnaval en février) sur la neige. Le sport se joue sans contact et aucun arbitre n’est requis au bon déroulement des rencontres, même à l’occasion de la grande finale. « Les joueurs s’arbitrent eux-mêmes, précise le coordonnateur du tournoi et responsable des programmes sportifs au CEPSUM, Jean Normandeau. Les règlements ne sont pas compliqués et s’apprennent assez vite. »

Reconnaissance à obtenir

Il existe un club d’ultimate frisbee à l’UdeM, présidé par l’étudiant en médecine qui pratique aussi l’aviron, André Arsenault. Le circuit québécois réunit quatre autres établissements, soit McGill, l’Université de Sherbrooke, l’Université Laval et l’Université du Québec à Trois-Rivières. « Au total, nous avons une trentaine d’étudiants qui sont membres du club, hommes et femmes inclus », affirme André.

Même si le club représente l’UdeM, il n’est toutefois pas sous la bannière des Carabins. De toutes les universités membres du regroupement, seule l’Université de Sherbrooke vient d’obtenir le privilège de jouer sous le nom de l’équipe d’élite de l’établissement, soit le Vert et Or. Acquérir un pareil statut à l’UdeM serait faisable, mais nécessiterait du temps. « Pour commencer, il faudrait qu’on soit au minimum une cinquantaine de membres », commente André.

Malgré tout, le président du club garde espoir que cela se produise bientôt et se réjouit du succès remporté par le tournoi interfacultés du 3 octobre dernier. Au vu de l’enthousiasme des participants au tournoi, force est de constater que la popularité de ce sport croît, au point d’espérer que la reconnaissance par les Carabins se réalise prochainement.