Les tasses de HEC m’indignent

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Par Charles Lecavalier
mardi 31 août 2010
Les tasses de HEC m'indignent

Un titre gros et gras qui va directement au point. J’étale ici mon indignation. Dois-je m’expliquer ? Oui, sans doute.

Comme bien d’autres étudiants avant moi, j’ai constaté que la cafétéria de HEC situé au pavillon Décelles, refuse d’appliquer le tarif écologique lorsque l’on apporte une tasse qui n’est pas spécifiquement «la tasse de café HEC campus durable», dixit une employée désolée.

Il est possible de lire, sur une affiche, que cette discrimination négative facilite le contrôle quantitatif de café par la cafétéria. Hum. Ce n’est donc pas du tout pour contraindre les étudiants à acheter la camelote propagandiste des hautes études commerciales. Ah non. Surtout pas. Il est à supposer que Chez Valère, à l’Aquis de droit ou au café de mathématiques et informatique dans le pavillon Aisenstadt, on ne tolère les tasses disparates que parce qu’on ne sait pas compter.

Pourquoi cette montée de lait (deux, et jamais de sucre dans mon café, je vous en prie) pour quelques cents ? Déjà, parce que c’est abuser du terme durable. Vous savez ce qui est durable ? Ma tasse de porcelaine. Et la tasse d’acier inoxydable que je me suis fait donner au congrès de la Presse universitaire canadienne (PUC) à l’Université Concordia. Et pas mal toutes les tasses qu’on vous prête dans les cafés étudiants. Soyons clairs, impossible que je soutienne une initiative discriminatoire envers toutes les tasses qui ne sont pas marquées du précieux sigle.

Voilà, il me semble, une énième tentative de camouflage (vert) pour nous imposer un choix de consommation. «Le choix, le choix, tu l’as le choix, d’aller ailleurs.» C’est ce que je fais quand Valère n’est pas fermé pour rénovations, lorsque les cafés d’asso ne sont pas laissés à l’abandon pour l’été et que je ne suis pas pris dans le Bunker Jean-Brillant pendant le mois d’août. Mais il y a toujours de l’espoir, le café d’anthropo rouvre ses portes en septembre.