En collaboration avec Ayoub Rafey
«La FEUQ n’était plus assez représentative et de ce fait n’avait plus le poids suffisant pour faire avancer ses dossiers et pousser ses mandats», déclare la présidente des étudiant(e)s en science politique et d’études internationales présente au Congrès, Éléonore Duchêne.
Dans un rapport déposé à ses membres lors de l’avant-dernier conseil central en février dernier, la Fédération annonçait qu’elle désirait se recentrer de façon plus «consensuelle, transparente et flexible» afin de contrebalancer le «désengagement de l’État québécois envers l’éducation». La proposition de la FAÉCUM sur laquelle ses membres se sont penchés est : «Que la FAÉCUM ne soit plus membre de la Fédération étudiante universitaire du Québec et qu’elle participe à la création d’une nouvelle organisation nationale étudiante». Le secrétaire-général de la FAÉCUM, Vincent-Fournier Gosselin, avait déjà confié à Quartier Libre que les échanges avec la FEUQ étaient cordiales, mais que la nouvelle avait surpris.
L’Association des étudiants en philosophie et politique de l’UdeM appuyait la désaffiliation depuis quelques temps. «Depuis deux ans, nous avons une position en faveur d’un référendum de désaffiliation de la FEUQ», affirme le représentant de l’Association, Xavier Ferrand.
L’Association des étudiants en mathématique et statistique de l’UdeM souhaiterait quant à elle que la FAÉCUM délaisse certains de ses pouvoirs. «C’était eux qui dirigeaient le mouvement par le poids représentatif [NDLR : La FAÉCUM comptait pour 40% des membres de la FEUQ] et le peu de représentativité qu’on accordait aux associations de régions a fait en sorte que ces derniers se sont dernièrement désaffiliés», croit l’étudiant représentant de l’Association, Jean-Michel Duguay.
Le Congrès se poursuit jusqu’au dimanche 29 mars et devrait se terminer avec l’élection des nouveaux représentants du bureau exécutif et du conseil d’administration.
Plus de détails à venir.
