Le tutorat à la carte

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Par Maxime Leboeuf
mercredi 10 février 2016
Le tutorat à la carte
La plupart des universités ont leurs propres services de tutorat. À l'UdeM, le Centre de soutien à la réussite (CÉSAR) offre un programme pour les étudiants en difficulté. Crédit Pixabay.
La plupart des universités ont leurs propres services de tutorat. À l'UdeM, le Centre de soutien à la réussite (CÉSAR) offre un programme pour les étudiants en difficulté. Crédit Pixabay.
Depuis le 25 janvier, les étudiants de l’Université McGill peuvent commander un service de tutorat ponctuel et spécialisé pour plus de 200 cours, grâce à l’application mobile Helpr. Si les étudiants de l’UdeM n’y ont pas encore accès, l’entreprise souhaite migrer vers d’autres universités, selon ses trois jeunes fondateurs.

« Helpr se distingue du tutorat traditionnel en offrant un service ponctuel et sur demande », explique le diplômé en génie électrique de l’Université Concordia et cofondateur de l’application, Michael Hasenfratz. Un étudiant nécessitant de l’aide dans l’un de ses cours formule une demande sur l’application, puis reçoit l’offre du premier « helpr » disponible près de lui. Pour devenir « helpr », il faut être étudiant et avoir complété le cours avec un minimum de A-.

Une fois en contact, les deux étudiants conviennent d’un lieu de rencontre. Le coût s’élève à 35 cents la minute, avec un frais fixe de départ de 2,50 $. « Les rencontres durent généralement moins de trente minutes », précise le diplômé en actuariat de l’Université Concordia et cofondateur, Emmanuel Cohen. La facturation à la minute permet aux étudiants de payer jusqu’à 50 % moins cher qu’un cours de tutorat classique, coûtant entre 30 $ à 60 $ par heure, selon les fondateurs. Le « helpr » recevra 80 % du montant, et l’entreprise 20 %.

L’application est gratuite, mais n’existe que sur iPhone pour l’instant. Une version devrait toutefois être bientôt disponible sur Android. « On préfère bien maîtriser le produit avant de migrer vers d’autres marchés, mais ça ne saurait tarder », assure le diplômé en gestion d’entreprise de l’Université Kingston à Londres et cofondateur, Julien Nolin. Exclusivement offert en anglais, le service est en cours de traduction. Les étudiants d’autres universités peuvent tout de même s’inscrire comme futurs « helpr » afin d’accélérer la migration de l’application, d’après les trois partenaires.