Le ministre du Travail mise sur l’alternance travail-études

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Par Edouard Ampuy
mardi 5 novembre 2019
Le ministre du Travail mise sur l’alternance travail-études
« Les programmes en alternance travail-études constituent une réponse concrète au défi de la rareté de la main-d’œuvre », a déclaré le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet Crédit photo : Wikipedia Commons.
« Les programmes en alternance travail-études constituent une réponse concrète au défi de la rareté de la main-d’œuvre », a déclaré le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet Crédit photo : Wikipedia Commons.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, mise sur la formule d’alternance travail-études comme piste de solution pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre qui touche le Québec. Pour l’année 2019-2020, il prévoit d’y investir 18 millions de dollars.

Selon le communiqué de presse publié par le Cabinet du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, 31 projets de stage en alternance travail-études ont été financés au cours de la présente année financière. « Ces projets représentent des investissements de près de 11,3 millions de dollars et se trouvent dans toutes les régions du Québec », peut-on lire. Jusqu’à maintenant, 659 personnes ont été formées grâce à cette formule.

Onze projets sont actuellement en cours d’analyse. S’ils venaient à se concrétiser, un investissement de 6,6 millions de dollars serait accordé.

 

Un avantage face à la pénurie de main-d’œuvre

« Les programmes en alternance travail-études constituent une réponse concrète au défi de la rareté de la main-d’œuvre, a déclaré M. Boulet. Ils répondent à un besoin concret, tant pour nos travailleurs que pour nos entreprises. »

Le communiqué indique également que les métiers ou un stage est accessible dans le cadre du programme sont inscrits sur une liste des professions priorisées par la Commission des partenaires du marché du travail.

Le ministre a précisé que cette formule est associée au Chantier des compétences. « Ce type de formation s’inscrit dans le cadre du Chantier des compétences, une initiative de mon plan d’action pour la main-d’œuvre, que j’ai lancé en septembre pour aider au rehaussement des compétences des travailleurs », a-t-il expliqué.

 

Le secteur de la boucherie soutenu

Boulet a également annoncé la mise en place d’une formation en alternance travail-études dans le secteur de la boucherie. Il a accordé un financement de 386 706 $ pour l’organisation de cette formation.

Les étudiants seront rémunérés durant leur apprentissage. Celui-ci durera 900 heures, qui seront réparties sous la forme 60 % de temps en classe et 40 % en entreprise.  

L’objectif est de répondre au besoin de main-d’œuvre dans le secteur pour plusieurs entreprises des régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec.