Le féminisme dans la justice

Le comité Femmes et Droit, responsable de l’initiative, proposera à 40 étudiants de la Faculté d’être pris en photo devant un tableau sur lequel ils auront complété la phrase « Le droit a besoin du féminisme, car… ». Les organisateurs précisent, dans l’invitation lancée à la communauté, qu’aucune définition du droit ou du féminisme n’est imposée pour l’exercice. Chacune des séances est d’une durée d’environ dix minutes et les sujets sont photographiés par un professionnel.

Né à McGill en 2014 grâce à l’étudiante en troisième année de droit Rachel Kohut, le projet a réuni une trentaine d’étudiants au courant des dernières éditions. Pour l’année en cours, les instigateurs de Law Needs Feminism Because ont élargi leur campagne à 14 autres campus au Canada, incluant l’UdeM. « Nous avions approché l’Université de Sherbrooke et l’Université Laval, mais elles n’avaient pas le temps nécessaire pour tout réaliser, souligne l’étudiante en première année de droit Lydia Amazouz, qui mène le projet à l’UdeM Je me suis dit que ça serait bien qu’on soit la première université francophone à le faire cette année. » Si l’initiative n’est pas encore tout à fait mise sur pied, la forte demande de la part des étudiants à participer à cette édition pousse l’équipe organisatrice à renouveler l’expérience en 2018.

Un forum national du mouvement Law Needs Feminism Because se déroulera le 11 mars prochain à l’Université McGill. Les profits de l’évènement permettront de financer un recueil des portraits réalisés en sillonnant le pays.