Le bâtiment de HEC au centre-ville remis en question par l’UEQ

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Par Michel Hersir
jeudi 20 octobre 2016
Le bâtiment de HEC au centre-ville remis en question par l’UEQ
Le pavillon du HEC au centre-ville s'ajoutera aux trois autres universités offrant un programme en administration dans ce secteur de Montréal. (Crédit: Flickr.com/abdallahh)
Le pavillon du HEC au centre-ville s'ajoutera aux trois autres universités offrant un programme en administration dans ce secteur de Montréal. (Crédit: Flickr.com/abdallahh)
L’Union étudiante du Québec (UEQ) se montre critique quant à la plus récente annonce de la ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Hélène David, sur un financement de 94 millions de dollars pour la construction d’un édifice de HEC au centre-ville.

Mme David a annoncé le 17 octobre dernier l’engagement financier de son ministère pour la construction d’un nouveau pavillon de HEC au centre-ville, près de la basilique Saint-Patrick. L’argent n’irait toutefois pas au bon endroit selon l’UEQ. L’association soutient que la priorité ne devrait pas aller dans des projets de nouvelles infrastructures, mais dans un réinvestissement pour les universités touchées par les mesures d’austérité.

Le président de l’UEQ, Nicolas Lavallée, explique par l’intermédiaire d’un communiqué de presse que le centre-ville comprend déjà trois universités qui offrent des programmes d’administration, soit l’École des sciences de la gestion de l’UQAM (ESG), l’Université McGill et Concordia. L’UEQ montre certaines réserves quant au besoin réel à ce domaine. Selon son président, les 94 millions pourraient servir à combler le besoin en entretien des bâtiments déjà existants.

De son côté, HEC affirme que cet investissement est nécessaire. « On a prouvé maintes fois qu’on avait besoin de plus d’espace et cela a été reconnu par le gouvernement, affirme la directrice des communications de HEC, Michèle Beaubien. On a évalué les différents lieux possibles, et l’endroit optimal était celui près du centre-ville, qui nous rapproche de notre clientèle d’affaires. »

Questionnée sur la sortie de l’UEQ, Mme Beaubien précise que son institution a effectué ses démarches dans les règles auprès du gouvernement. Elle ajoute que les critiques liées à l’octroi du financement ne concernent que l’UEQ et le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.