L’ASSÉ ne participera pas au Sommet

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Par Tiffany Hamelin
jeudi 14 février 2013
L'ASSÉ ne participera pas au Sommet
Les questions sur une possible dissolution étant reportées à plus tard, l’ASSÉ se concentre désormais sur ses objectifs pour l'année. (Photo: Archives QL | Pascal Dumont)
Les questions sur une possible dissolution étant reportées à plus tard, l’ASSÉ se concentre désormais sur ses objectifs pour l'année. (Photo: Archives QL | Pascal Dumont)

L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) a annoncé ce matin lors d’une conférence de presse qu’elle ne participera pas au Sommet sur l’enseignement supérieur qui aura lieu les 25 et 26 février prochains. 

Quelques jours après avoir rencontré en privé la première ministre, Pauline Marois, l’ASSÉ a pris la décision de boycotter le Sommet. « L’ASSÉ quitte immédiatement le processus du Sommet », a affirmé Jérémie Bédard-Wien, coporte-parole de l’ASSÉ.

Le gouvernement a assuré il y a une semaine qu’il ne pouvait pas se payer la gratuité scolaire, mais que le sujet serait tout de même sur la table lors du Sommet. Cependant, l’ASSÉ estime que parler de la gratuité tout en supposant que ce n’est pas un scénario envisageable ne lui suffit pas. 

L’ASSÉ, qui représente 70 000 étudiants répartis dans 30 associations étudiantes à travers le Québec, avait pourtant participé aux rencontres préparatoires au Sommet. 

L’ASSÉ organise une manifestation nationale contre le Sommet sur l’enseignement supérieur qui aura lieu le 26 février. L’Association des étudiants en musique de l’UdeM (AEMUM) ainsi que les étudiants en service social ont déjà voté pour une journée de grève.  

La secrétaire générale de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM (FAÉCUM), Mireille Mercier-Roy, déplore cette position. « Un des enjeux du mouvement du printemps dernier était de pouvoir parler d’éducation supérieur et d’exposer le point de vue des étudiants, explique-t-elle. Maintenant que nous avons le Sommet pour le faire, c’est tout de même dommage que l’ASSÉ adopte la politique de la chaise vide. » 

Mme Mercier-Roy précise qu’il est important pour tous les acteurs étudiants d’être présents lors du Sommet afin de faire valoir leurs idées. « L’idée d’un gel des frais institutionnels obligatoires, accompagné d’une indexation des frais de scolarité, sera également discuter lors du Sommet », précise-t-elle en insistant sur le fait que toute les idées seront sur la table.

 

*Article modifié le 15 février, citation de Mme Mercier-Roy