L’année qui s’en vient sera  »intense »

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Par Anh Khoi Do
mardi 5 avril 2011
L'année qui s'en vient sera ''intense''

Marc-André Ross, le secrétaire général sortant de la FAECUM. (Source : Tiffany Hamelin)

Marc-André Ross, le secrétaire général de la FAECUM en 2010-2011, passe le flambeau à Stéfanie Tougas, qui entrera officiellement en fonction le 5 mai. Même s’il retourne à temps plein à ses études en criminologie, M. Ross prédit que 2011-2012 sera « une année intense pour le mouvement étudiant ». Entretien.

Quartier Libre : Pendant votre mandat, quel a été le plus grand coup de la FAECUM ?

Marc-André Ross : L’entente entre l’UdeM, la Société des transports de Montréal (STM) et la FAECUM sur la carte CAM-PUS. La nomination de Mme Louise Béliveau, la vice-rectrice aux affaires étudiantes et au développement durable, a permis de mettre le dossier sous les projecteurs. On devra aussi essayer de chercher d’autres avantages avec la carte CAM-PUS comme un accès à des musées pour des étudiants en Histoire de l’art. On veut aussi s’associer au Bixi et à Communauto pour les étudiants de l’UdeM.

QL : Quel est le facteur qui contribue à faire traîner en longueur d’autres dossiers d’envergure tels que la construction d’un nouveau pavillon étudiant au-dessus du garage Louis-Colin sur l’avenue Jean-Brillant ?

M.-A. R. : C’est la discorde entre l’UdeM et la FAECUM sur l’existence des frais institutionnels obligatoires (FIO) tels que les frais technologiques. Nous avons aussi passé beaucoup de temps sur le lancement dela carte CAM-PUS. La présence de ces frais constitue en quelque sorte un dérèglement des droits de scolarité et l’UdeM est un des établissements qui arnaque le plus ses étudiants dans ce domaine.

QL : Croyez-vous que le gel des droits de scolarité dans les universités québécoises est encore possible ?

M.-A. R. : C’est un scénario toujours possible. 5000 personnes ont signé notre pétition pour le gel des droits de scolarité. Mais seulement 350 personnes se sont ensuite rendues en décembre dernier à la manifestation étudiante à Québec. Demander aux étudiants de signer une pétition, c’est facile. Or, leur demander de prendre un congé de leur emploi à temps partiel c’est plus dur. Le réel problème, c’est que lors des derniers mois, la FAECUM est l’organisation étudiante qui a sorti le plus d’étudiants. C’est préoccupant, parce que la Fédération n’est pas reconnue comme étant l’organisation la plus révolutionnaire, loin de là.