La revue Liberté sous le regard de Rachel Nadon

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Par Rose Carine Henriquez
vendredi 13 mai 2016
La revue Liberté sous le regard de Rachel Nadon
Rachel Nadon est étudiante au doctorat en littératures de langue française à l’UdeM. Photo: courtoisie Robin Kittel-Ouimet.
Rachel Nadon est étudiante au doctorat en littératures de langue française à l’UdeM. Photo: courtoisie Robin Kittel-Ouimet.
La doctorante en littératures de langue française à l’UdeM, Rachel Nadon, vient de publier son premier ouvrage La résistance en héritage. Le discours culturel des essayistes de Liberté (2006-2011) aux éditions Nota Bene. Quartier Libre l’a rencontrée et elle nous parle de cet essai qui plonge au cœur d’une revue marquante dans le paysage littéraire québécois.

L’essai La résistance en héritage. Le discours culturel des essayistes de Liberté (2006-2011) est né à partir d’un travail de maîtrise retravaillé. « C’est assez exceptionnel que des travaux de maitrise soient publiés comme ça », se réjouit-elle. C’est le premier ouvrage d’une collection appelée Prémices consacrée à la publication de travaux de jeunes chercheurs. »

 Les revues ne sont pas des publications anodines ni un support auquel on s’intéresse d’emblée dans la formation universitaire littéraire, selon Rachel Nadon. Cette réalité a poussé la doctorante à se pencher sur le sujet, dès le baccalauréat où elle a commencé à lire la revue Liberté. « Les revues ont une publication importante pour comprendre l’état de la littérature, les questions qui traversent le champ littéraire d’une époque », ajoute-t-elle.

L’une des réflexions de la jeune auteure, qui se trouve au cœur de l’essai est la succession des personnes dirigeantes dans les revues établies et ce que ça nous dit sur la littérature. « J’ai eu envie de m’intéresser à ce que ça signifiait de reprendre une revue comme Liberté assez lourde de ces signatures, explique- t-elle.  Ce que ça nous dit du présent à travers les grandes figures qu’on convoquait, de la littérature et de la société québécoise. »

En se consacrant à l’étude de numéros rétrospectifs de Liberté et en analysant les essais et parfois, les textes de création qui s’y trouvaient, Rachel Nadon a voulu rendre compte du changement de structure au sein de la revue et l’héritage de celui-ci sur sa production.