La nuit de la productivité

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Par Marianne Castelan
lundi 10 décembre 2018
La nuit de la productivité
La FICSUM organise également des séances de rédaction le jour, grâce à un partenariat avec l'organisme Thèsez-Vous. Photo : courtoisie FICSUM
La FICSUM organise également des séances de rédaction le jour, grâce à un partenariat avec l'organisme Thèsez-Vous. Photo : courtoisie FICSUM
En fin de semaine dernière, le Fonds d’investissement des cycles supérieurs de l’UdeM (FICSUM) a organisé une nuit de la rédaction. De vendredi 19 h à samedi 7 h du matin, une quinzaine d’étudiants ont participé à l’expérience.

L’étudiante au doctorat en neuropsychologie Rayane Zahal était présente à la séance de rédaction nocturne. « J’avais beaucoup de travail à faire et je me suis dit que si je trouvais un peu de motivation cette nuit-là, ça allégerait mon week-end! », explique-t-elle.

Celle qui n’avait jamais essayé cette façon de faire auparavant semble contente du résultat. « J’étais tellement concentrée que quand est venue l’heure de ma 2e pause, j’ai continué à travailler et j’ai réussi à remettre un rapport, indique-t-elle. Je crois que c’est grâce à la technique pomodoro et à l’ambiance cosy qu’il y avait. » Elle pense participer de nouveau à ce type d’activité à l’avenir.

Lutter contre l’isolement

Selon Rayane, en plus d’être efficace pour avancer dans ses travaux, l’initiative du FICSUM est efficace pour lutter contre l’isolement chez les étudiants des cycles supérieurs. « On se sent moins seul quand on sait que d’autres personnes veillent pour rédiger », précise-t-elle. L’étudiante ajoute que cela convient parfaitement aux étudiants « oiseaux de nuit ».

Une idée originale

« À la suite du succès de nos journées de rédaction, on s’est dit “pourquoi ne pas organiser un marathon de rédaction sur 12 heures ?“ », indique le directeur général du FICSUM, Alexandre Guertin-Pasquier. L’événement, gratuit, a été organisé dans le Local 3091 de la Bibliothèque des lettres et sciences humaines (BLSH). Durant l’événement, le FICSUM proposait aux étudiants des ravitaillements sous la forme de fruits, de collations et de café.

« On s’est rendu compte que pas mal d’étudiants travaillent le soir, indique-t-il. Soit parce qu’ils ont un travail la journée, soit parce qu’ils s’occupent de leur famille. » Alexandre explique y avoir vu une occasion de tester l’idée de séance de rédaction nocturne.

Selon lui, l’événement a réuni une quinzaine de personnes. Toutes ne sont pas restées jusqu’au bout de la nuit. « Il y a juste deux personnes qui ont tenu toute la nuit, précise-t-il. Si on devait le refaire, on le finirait probablement vers 3 h. C’est l’heure à laquelle les gens sont partis. »

Pour le président du FICSUM, le verdict est sans appel. « Il y a des petits ajustements à faire, explique-t-il. Mais le principe d’un évènement comme ça semble vraiment répondre à un besoin chez les étudiants des cycles supérieurs. »

Le local 3091 de la BLSH, dans lequel s’est déroulée la nuit de la rédaction, est mis à la disposition des étudiants en rédaction chaque mardi, mercredi et jeudi matin.