La CRAIES demande une bourse pour les stagiaires en enseignement

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Par Mylène Gagnon
vendredi 9 février 2018
La CRAIES demande une bourse pour les stagiaires en enseignement
À l'heure actuelle, seulement certains étudiants de l'UdeM en stage à la Commission scolaire de Montréal peuvent toucher une rémunération pour leur travail en classe. (Photo: Pixabay.com |StockSnap)
À l'heure actuelle, seulement certains étudiants de l'UdeM en stage à la Commission scolaire de Montréal peuvent toucher une rémunération pour leur travail en classe. (Photo: Pixabay.com |StockSnap)
La Campagne de revendications et d’actions interuniversitaires des étudiants et étudiantes d’éducation en stage (CRAIES) réclame une bourse de 576 $ par semaine, par étudiant. Cette bourse serait réservée aux étudiants qui en sont à leur dernier stage et qui détiennent l’entière responsabilité d’une classe.

Le montant avancé par la CRAIES provient d’une recherche fiscale visant à proposer des solutions pour une future compensation financière. Celle-ci a été préalablement publiée lors de l’annonce de la rémunération de certains stages en enseignement à la Commission scolaire de Montréal.

Cette recherche, réalisée par l’Union étudiante du Québec (UEQ), a permis de révéler que le coût total de cette bourse se situerait à 20,3 millions de dollars, ce qui correspondrait à 0,1 % du budget en éducation au Québec. Elle serait plus rentable pour un stagiaire qu’un salaire, puisqu’elle aurait moins d’incidence sur les bourses versées par l’aide financière aux études du gouvernement.

Le président de l’UEQ, Simon Telles, soutient qu’une bourse est la solution la plus envisagée. « Nous souhaitons que le gouvernement libéral réglemente rapidement sur cette question qui fait largement consensus au Québec, affirme-t-il. S’il continue à faire la sourde oreille, les futurs étudiantes et étudiants auront un choix à faire lors des prochaines élections. »

La Fédération des syndicats de l’enseignement, représentée par sa présidente Josée Scalabrini, et la Fédération autonome de l’enseignement, qui réunissent à eux deux près de 100 000 enseignants, ont appuyé cette solution.