Initiatives jeunes et vertes

icone Societe
Par Janis Le Dalour
vendredi 2 décembre 2016
Initiatives jeunes et vertes
Le premier ministre Philippe Couillard lors de la COP22 en compagnie de la délégation du Québec. Crédit photo : Courtoisie Patrick Lachance MCE.
Le premier ministre Philippe Couillard lors de la COP22 en compagnie de la délégation du Québec. Crédit photo : Courtoisie Patrick Lachance MCE.
Québec lance un nouveau programme de 1,39 M$ visant à soutenir des projets étudiants de lutte contre les changements climatiques à l’international. Cette initiative a été annoncée par le premier ministre, Philippe Couillard, lors de la COP22 le 15 novembre dernier à Marrakech.

Ce programme, intitulé « Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques », est mis en œuvre par les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ) et l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD). Il se divise en deux volets, l’un en entrepreneuriat et économie verte, l’autre en éducation et sensibilisation. « Les dossiers retenus concerneront la lutte pour les changements climatiques au sein de pays francophones dits vulnérables selon une liste établie par l’OCDE [NDLR : Organisation de coopération et de développement économiques] », indique la chargée de projet de LOJIQ, Gabrielle Mercier-Richard. Il s’agit principalement des pays d’Afrique subsaharienne, d’Afrique du Nord et des Antilles.

Les étudiants québécois ou résidents permanents âgés de 18 à 35 ans peuvent dès à présent proposer des initiatives pour améliorer le développement des énergies renouvelables ou l’accès à l’eau potable sur le portail internet de LOJIQ. Le volet éducation concerne les projets destinés à sensibiliser aux enjeux climatiques, en proposant des dispositifs d’éducation, de partage et d’échange d’informations sur les questions environnementales, et ainsi favoriser la mobilité des jeunes.

« La démarche est simple, mais nécessite une bonne préparation », prévient Mme Mercier-Richard. Les étudiants doivent par exemple obtenir un permis de séjour du pays choisi. Les bourses varient en fonction du territoire ciblé et permettront de couvrir une partie du séjour à l’international, les montants précis n’étant pas encore déterminés.