Impasse entre les professeurs et la direction à l’UQO

icone Societe
Par Thomas Martin
lundi 26 février 2018
Impasse entre les professeurs et la direction à l’UQO
Le syndicat s'appuie sur La Loi sur l’Université du Québec pour contester la formation du nouveau conseil. (Crédit photo : Wikimedia Commons I Jean Boileau)
Le syndicat s'appuie sur La Loi sur l’Université du Québec pour contester la formation du nouveau conseil. (Crédit photo : Wikimedia Commons I Jean Boileau)
Les négociations pour le renouvellement de la convention collective entraînent des tensions entre la direction et le syndicat des professeurs à l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Après plus de 40 rencontres infructueuses entre les deux parties, le syndicat espère arriver à une entente avant le 10 mars.

« On est sans contrat de travail depuis avril 2015, en négociation depuis novembre 2015 et devant un conciliateur depuis décembre 2016, détaille la présidente du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais–CSN (SPUQO), Louise Briand. On a eu, à ce jour, 41 rencontres et certains points achoppent toujours. » Parmi les divergences, la présidente du SPUQO souligne la démocratie syndicale, c’est-à-dire le droit aux professeurs de nommer eux-mêmes leurs représentants dans les divers instances et comités.

« Pour nous, la solution, c’est de nommer un arbitre pour décider des clauses restantes, affirme Mme Briand. Ça interdit le droit de grève et de lock-out. » Cette solution permettrait de rassurer les étudiants quant à la suite de leur trimestre, ajoute-t-elle. Une requête en ce sens a été soumise à la direction de l’UQO le 19 février dernier, sans réponse pour le moment, selon la présidente.

La présidente du Syndicat indique qu’elle ne demande pas aux associations étudiantes de les appuyer dans leur combat, mais simplement de les soutenir dans leur demande d’arbitrage. « On ne souhaite pas qu’ils prennent parti pour un camp ou un autre, insiste-t-elle. Pour le moment, les étudiants répondent favorablement à cette volonté, mais [l’UQO] ne semble pas sensible à nos demandes. » Le mercredi 28 février, une nouvelle rencontre doit avoir lieu entre les deux parties, et Mme Briand espère qu’une solution puisse être trouvée.