Grève pour le SÉSUM

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Par Etienne Galarneau
mercredi 19 octobre 2016
Grève pour le SÉSUM
Des membres du SÉSUM étaient présents à la manifestation pour un salaire minimum à 15$ de l’heure au Québec, tenu au Parc Le Prévost à Montréal, le 15 octobre dernier. Photo : Courtoisie SÉSUM
Des membres du SÉSUM étaient présents à la manifestation pour un salaire minimum à 15$ de l’heure au Québec, tenu au Parc Le Prévost à Montréal, le 15 octobre dernier. Photo : Courtoisie SÉSUM
Actuellement en négociation de sa convention collective, le syndicat des étudiants salariés de l’UdeM (SÉSUM) a voté, lors de sa dernière assemblée générale, pour une journée de grève le mercredi 19 octobre.

Parmi les points questionnés par les membres, le responsable aux affaires externes du SÉSUM Hubert Pineault soulève que deux d’entre eux ont suscité des discussions lors des assemblées générales durant la session d’automne. Le premier concerne le salaire des assistants techniques, catégorie d’emploi qui inclue tous les travailleurs étudiants qui ne sont pas auxiliaires de cours ou de recherche. « Dans cette version de l’entente, les étudiants au deuxième et troisième cycle tombaient au niveau salarial du baccalauréat, précise Hubert. Ça implique une baisse de salaire de près de quatre dollars pour quelqu’un au doctorat ». Selon la dernière convention collective, le salaire horaire d’un assistant technique au premier cycle est de 14,03 $ de l’heure.

Le second concerne l’adhésion du SÉSUM au Comité universitaire de soutien à l’enseignement (CUSE). Bloqué par des conditions administratives, le syndicat a néanmoins démandé l’accès aux budgets de soutien à l’enseignement de l’UdeM et la garantie que l’employeur les respecte. « Ce qui a été signé, c’est qu’ils nous donnent les chiffres. Cela ne correspondait pas à ce que les membres avaient voté en assemblée générale », remarque l’exécutant du SÉSUM.

Les membres du SÉSUM se sont prononcés en faveur d’un plancher de 15 $ de l’heure en valeur courante pour le salaire des assistants techniques. Cette volonté se situe dans une perspective de lutte pour la hausse globale du salaire minimum. « Nous souhaitons utiliser une forme différente du syndicalisme, qui soit plus sociale que simplement corporatiste », indique Hubert. Le syndicat a également lancé la campagne « Un criss de minimum » pour revendiquer le salaire minimum à 15 $ de l’heure pour l’ensemble des employés de l’UdeM, incluant les sous-traitants.