Grève pour la rémunération des stages à l’UQAM

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Par Emeline Andreani
jeudi 19 janvier 2017
Grève pour la rémunération des stages à l'UQAM
Lors du rassemblement prévu à Québec le 16 février, près de 300 représentants de groupes socio-économiques, du domaine de l'éducation et du milieu municipal sont attendus. Photo : Courtoisie Flickr/Nadya Calderón.
Lors du rassemblement prévu à Québec le 16 février, près de 300 représentants de groupes socio-économiques, du domaine de l'éducation et du milieu municipal sont attendus. Photo : Courtoisie Flickr/Nadya Calderón.
Une grève de l’Association des étudiantes et des étudiants de la Faculté des sciences de l’éducation de l’UQAM (ADEESE) aura lieu le 16 février. Leur objectif est de faire pression sur le gouvernement du premier ministre, Philippe Couillard, afin d’obtenir une rémunération pour leurs stages.

« Pour la première fois, on appelle tous les stagiaires en éducation à se joindre à notre cause afin qu’ils soient rémunérés, aussi bien dans le public que dans le privé », lance le porte-parole de l’ADEESE, Antoine Pigeon. Jusqu’ici, l’association n’avait jamais revendiqué la rémunération des stages courts obligatoires ou des journées de stage.

Les membres de l’ADEESE ont choisi le 16 février, journée du rendez-vous de la main d’œuvre à Québec, pour faire entendre leurs revendications. « Ce rassemblement n’est pas fait dans l’intérêt des travailleurs et travailleuses, mais est plutôt en faveur du patronat, et c’est cet aspect-là que l’on veut dénoncer », déclare Antoine Pigeon. Cette journée réunit les intervenants des secteurs privé et public autour de la question de l’adéquation entre la formation et le travail. Par le biais de cette manifestation, l’association souhaite faire réagir le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, afin qu’il reconnaisse la valeur du travail étudiant.

L’ADEESE espère également un appui massif des autres organisations étudiantes lors de cette journée de grève. Cette décision survient après que les doctorants en psychologie ont récemment obtenu la rémunération de leurs internats à la suite d’un boycottage de quatre mois.