Génération verte

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Par Léo Ouellet
vendredi 7 octobre 2016
Génération verte
L'équipe de la fondation Monique-Fitz-Back : Benoit Mercille, Emilie Simard, Emilie Robitaille et Julie Moffet. Courtoisie Fondation Monique Fitz-Back.
L'équipe de la fondation Monique-Fitz-Back : Benoit Mercille, Emilie Simard, Emilie Robitaille et Julie Moffet. Courtoisie Fondation Monique Fitz-Back.
La Fondation Monique-Fitz-Back, qui promeut l’éducation relative à l’environnement, dévoilera les lauréats de sa course à la pédagogie des principes durables, lors de son gala du 6 octobre. Les 26 finalistes ont été retenus pour leur impact sur l’environnement et la communauté.

Cette première édition du concours Projets d’espoir sollicite l’ensemble des institutions d’éducation québécoises, du préscolaire à l’université. Ce sont 67 projets d’éducation au développement durable qui ont été proposés lors de la session d’hiver, amenant les élèves à appliquer et intégrer des pratiques durables à travers leur formation académique. Puis, du 9 au 30 septembre, le public a été invité à voter sur le Web pour son projet favori, parmi les 26 finalistes selectionnés par la Fondation. « Le comité organisationnel ne s’attendait pas à une telle réponse, tant de la part du grand public que des écoles participantes », indique la coordonnatrice et responsable des communications de la Fondation, Julie Moffet. Elle indique que plus de 3 000 votes en ligne ont été enregistrés.

« Contrairement à ce qu’on peut penser, la conception durable ne se limite pas à l’écologie », affirme Mme Moffet. Selon elle, le jury tient compte des bénéfices qu’en retire la communauté au delà de l’aspect environnemental. Par exemple, le projet de l’école secondaire Madeleine-Bergeron consiste à fabriquer des trousses à partir de matériaux recyclés. Celles-ci sont ensuite redistribuées aux garderies qui en ont besoin.

Coopération interscolaire

Le projet Cœur des sciences, centre de vulgarisation de l’UQAM, fait partie des trois projets finalistes universitaires du concours avec McGill (voir encadré) et HEC Montréal (voir article ci-après). Cœur des sciences invite des classes du primaire et du secondaire à contrer le problème des îlots de chaleur, analysé par l’étudiant à la maîtrise en géographie à l’UQAM Olivier Canuel-Ouellet dans ses travaux. « Nous utilisons des images à haute précision aéroportées pour cibler les zones à risques de la ville de Montréal », explique-t-il.

Bénévole pour Cœur de Science, l’étudiante à la maîtrise en géographie à l’UQAM Karelle Binette se rend dans les écoles pour intervenir auprès des jeunes. « On sensibilise d’abord les élèves à leur environnement et à leur santé, dans la salle de classe, explique-t-elle. Ensuite, on les aide à remplir un cahier de mesures sur le terrain pour qu’ils essaient de comprendre s’il y a des îlots de chaleur près de leur école. » L’étudiante apprécie l’expérience d’enseignement interactif et de vulgarisation auprès des élèves qui sont souvent très réceptifs et comprennent l’ampleur du sujet. Selon la chargée du projet, Stéphan Chaix, le but est également d’initier les adolescents à développer une méthode et un jugement scientifiques.

Cette volonté de soutenir et d’évaluer le progrès d’initiatives liées au développement durable s’inscrit dans la lignée du bilan officiel réalisé par la Fondation Monique-Fitz-Back en 2014, voulant favoriser une écocitoyenneté active chez les jeunes. Les projets lauréats et le coup de cœur du public seront annoncés lors du grand gala organisé pour le dixième anniversaire de la Fondation Monique-Fitz-Back, le 6 octobre à l’Hôtel Clarion de Québec.

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