Garder l’esprit ouvert

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Par Valerie Charest
mardi 22 mars 2011
Garder l'esprit ouvert

Sébastien Chalumeau soulève Chloé Lefebvre. Le spectacle de la troupe Danse Université Montréal aura lieu les 25 et 26 mars.

La troupe Danse Université de Montréal (DUM) est constituée de 16 étudiants de l’UdeM — 15 filles et un garçon ! — qui ont été sélectionnés à la suite d’auditions lors de la rentrée 2010. Elle présentera sous peu le spectacle Contredanse, signé par Erin Flynn, une interprète et chorégraphe émergente dans le milieu de la danse contemporaine à Montréal,Toronto et Winnipeg.

Répétant ensemble depuis septembre,à raison d’au moins sixheures par semaine dans les locaux prestigieux de l’Édifice Gaston Miron — l’ancienne Bibliothèque centrale de Montréal située en face du parc Lafontaine —, les membres de la troupe ont développé de forts liens. Les costumes et la musique ont d’ailleurs été créés par des interprètes du groupe, Emmanuelle Demers et Solène Derbal.

Annie L’Écuyer, l’une des danseuses, pratique depuis son tout jeune âge cet art du mouvement avec passion. À sa troisième année de baccalauréat, l’étudiante en psychologie persiste dans cette voie en intégrant DUM. Annie L’Écuyer explique que l’approche d’Erin Flynn a nécessité beaucoup d’implication et de créativité de la part de tous, car la chorégraphe tenait à respecter la gestuelle et le parcours de chacun. Alors que certains danseurs proviennentdes milieux de la gymnastique ou du cirque, d’autres ont des formations en ballet classique ou en jazz. Afin d’assurer la cohésion de l’oeuvre, la chorégraphe a choisi d’explorer un élément fondamental de la création artistique : l’inspiration.

« C’est sûr que pour ceux qui ne s’y connaissent pas du tout en danse contemporaine, cela peut sembler obscur. » Elle explique que la danse contemporaine est un métissage de styles de danse différents, qui laisse une très grande liberté aux créateurs et aux interprètes. Il n’y pas de mouvements obligatoires à incorporer dans les chorégraphies ni de séquences strictes à respecter. Les danseurs suivent plutôt une thématique et véhiculent les symboles, avec comme seules armes, la fluidité et l’expressivité du corps.

Encourageant tout un chacun à assister aux représentations, Annie L’Écuyer conseille simplement de garder l’esprit ouvert afin de se laisser imprégner par les ambiances et les couleurs des chorégraphies.

Contredanse par la troupe Danse Université de Montréal. Les 25 et26 mars prochain, à 20 heures, et le 27 mars, à 14 heures. Sixième étage du pavillon J.-A.-DeSève.  Le coût des billets à l’entrée est de 10 $ pour les étudiants et 15 $ pour le grand public. Première partie par l’atelier en création synapse, une troupe de l’UdeM.