Entrevue-cochonne avec Vincent Vallières

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Par Pascaline David
mercredi 15 septembre 2010
Entrevue-cochonne avec Vincent Vallières

Quartier Libre n’a pas les intérêts confinés, et s’est intéressé à l’astrologie chinoise. Quartier Libre n’a pas peur de ses opinions, et admet avoir un faible pour l’individu né sous le signe du Cochon: «ce qui frappe au premier abord chez le Cochon est sans aucun doute son air doux et pacifique. Toute sa personne dégage une bonté naturelle, une touchante attitude débonnaire», nous apprend Nguyen Ngoc-Rao, sommité en la matière.

Quartier Libre a rencontré Vincent Vallières*, homme de coeur, aux côtés d’une touchante oeuvre d’art dédiée au débonnaire être qu’est le Cochon. Quartier Libre ne fait pas dans la pudeur et a noté le format phallique de la statue. Face à ce délicieux concours de circonstances, Quartier Libre a osé imaginer ce titre:

Entrevue cochonne avec Vincent Vallières

Quartier Libre : Que je sache, le cochon n’apparaît dans aucune de vos chansons. Est-ce parce que vous n’aimez pas ce mot et ce qu’il représente ?

Vincent Vallières : (Rires) Non, je ne pense pas que je n’aime pas le cochon. Je pense plutôt que je n’ai pas trouvé la façon d’en parler.(Quartier Libre a compris qu’il allait y réfléchir pour l’avenir).

Q.L. : La saison (sportive) de la pétanque se termine, celle (culinaire) des méchouis aussi. Êtes-vous familier avec ces deux activités ?

V. V. : (Rires) Je n’ai pas beaucoup d’expérience en ce qui concerne la pétanque, peut-être davantage en ce qui concerne les méchouis. Cependant, j’aime des deux activités le fait qu’elles rassemblent les gens, surtout l’été, autour de quelque chose de positif. Se rassembler autour d’un cochonnet ou d’un gros cochon, pour moi c’est extrêmement positif.

Q.L. : Êtes-vous plus saucisson ou plus jambon, et pourquoi ?

V. V. : Je préfère le saucisson. Je ne saurais dire pourquoi, disons que c’est une question de feeling (Réf : Richard Cocciante). (Rires) J’aime cueillir mes saucissons au William J.Walter.

Q.L. : Préférez-vous les histoires cochonnes, les blagues cochonnes ou les recettes cochonnes ?

V. V. : Définitivement les histoires cochonnes. (Quartier Libre a noté une hésitation face à l’alléchante sélection de la question.)

Q.L. : Pouvez-vous nous raconter votre meilleure histoire cochonne ? (Quartier Libre a poussé l’audace.)

V. V. : (Rires) Non. (Vincent Vallières n’a pas mordu.)

Q.L. : Que pensez-vous de l’astrologie chinoise ?

V. V. : Je ne suis pas ben ben fort là-dessus, je ne m’informe pas de la météo non plus. J’ai plus tendance à suivre le vent.

Q.L. : Où ne peut-on pas vous trouver ?

V. V. : Dans un congrès sur l’astrologie chinoise.

La question qui a sauvé la crédibilité journalistique de Quartier Libre

Vincent Vallières parcourt les routes du Québec depuis un an. Quartier Libre lui a demandé si la ville de Québec présentait un petit quelque chose de plus que Montréal.

« C’est sûr qu’il n’y a pas de plaines d’Abraham à Montréal ; chaque fois que je vais à Québec je vais marcher et courir là, confie l’artiste. Les grands spectacles extérieurs se tiennent toujours sur les plaines : c’est très significatif. Les plaines représentent une page majeure de notre histoire. En ce qui concerne la culture, Montréal n’a rien à envier aux autres grandes villes du Québec. Elle comporte un nombre impressionnant de lieux d’expression et de diffusion artistique ; je dirais que Montréal est un pas en avant et qu’elle est dure à battre en ce qui concerne la richesse culturelle. »

*Vincent Vallières est toutefois né sous le signe du Cheval, ce qui n’a guère étonné Quartier Libre. En effet, «le Cheval possède un esprit vif et une présence rayonnante. Il comprend instinctivement comment s’approprier une foule. », nous apprend le site Internet Chine Nouvelle. Quartier Libre, qui a déjà vécu l’expérience Vallières au Métropolis, adhère à tout cela.

Vincent Vallières sera de retour à Montréal pour une supplémentaire le 4 février prochain à La Tulipe.

vincentvallieres.com