Entre Panthères et Alouettes

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Par Charles-Antoine Gosselin
jeudi 15 mai 2014
Entre Panthères et Alouettes
David Foucault fait partie de la ligne à l'attaque des Carabins depuis trois ans. (Crédit photo: Courtoisie Carabins/James Hajjar)
David Foucault fait partie de la ligne à l'attaque des Carabins depuis trois ans. (Crédit photo: Courtoisie Carabins/James Hajjar)

Le joueur de ligne offensive David Foucault devient le premier membre des Carabins a être invité au camp de recrutement d’un club de la NFL. L’étudiant en criminologie ira tenter sa chance au camp des Panthers de la Caroline du 15 au 17 mai prochain. Il vient aussi d’être repêché au premier tour par les Alouettes de Montréal lors du repêchage de la Ligue canadienne de Football (LCF) ce mardi à Toronto.

Quartier Libre : Quelles sont tes impressions par rapport au repêchage ?

David Foucault : Il ne faut pas oublier que c’est la première fois qu’un Carabin est repêché en 1re ronde. Et, on est deux pour cette première fois : Antoine Pruneau a été repêché par Ottawa. Je suis vraiment excité. Montréal est une place de choix. C’est ici que j’ai commencé à venir regarder le football quand j’étais jeune, avec mon père. Mais, j’aurais été content d’être le joueur de n’importe quelle équipe.

QL : Comment expliques-tu les étapes que tu viens de franchir ?

D.F. : Par ce que j’ai prouvé à Montréal. Les Carabins sont incontournables dans la ligue universitaire. Je me suis démarqué. Mon agent a investi beaucoup d’argent en moi. C’est lui qui a entrepris les démarches. C’est aussi toutes les personnes qui m’ont soutenu, les valeurs que mes parents m’ont inculquées. Tous les efforts que j’ai faits. C’est une belle et grande accumulation d’efforts et de circonstances.

QL : Est-ce que tu as fait plusieurs démarches pour passer dans la NFL ou visais-tu plutôt la LCF ?

D.F. : Je savais que j’avais des chances avec la ligue canadienne. La NFL, c’est le plus gros calibre de football que tu peux t’imaginer. Mon but, c’était de me donner de la visibilité auprès des recruteurs de cette ligue, puisque le fait que je ne sois pas américain fait en sorte que j’étais désavantagé sur ce point. Mon agent m’a payé un bon entraînement en Floride où je me suis fait des contacts. Là-bas, j’avais aussi un camp régional pour me faire remarquer auprès d’équipes de la NFL à Tampa Bay.

QL : Tu as reçu deux invitations à des camps de la ligue américaine qui avaient lieu en même temps. Pourquoi avoir décidé de participer au camp des Panthers de la Caroline au lieu de celui des Dolphins de Miami ?

D.F. : J’ai parlé à plusieurs équipes de la NFL. Mon agent aux États-Unis avait pensé à quelques équipes qui s’intéresseraient à moi, si ça ne marchait pas avec les Panthers. Comme Miami devait compléter leur ligne offensive, ils allaient repêcher beaucoup de joueurs à ce poste. Mon agent pensait donc que j’allais avoir plus de difficulté à me battre pour une place. C’était une offre qui aurait été intéressante pour l’année prochaine, mais celle-ci avec les Panthers arrive un an avant tout le monde.

QL : On a beaucoup entendu parler de toi dans les médias dernièrement. Comment décrirais-tu ta semaine ?

D.F. : Ma semaine a été stressante. Depuis deux mois et demi, j’ai passé par trois camps régionaux, dont deux pour la LCF et un pour la NFL. C’est un autre stress à faire, je suis rendu tout près du but, c’est une grosse étape de ma vie qui vient de passer.

QL : As-tu terminé ton baccalauréat ?

D.F. : Cette session-ci, j’ai vraiment mis le focus sur mes entraînements. Il me manque un an. J’ai commencé en design industriel et après j’ai changé pour criminologie.

QL : Comptes-tu le compléter ?

D.F. : Pour l’instant, je me concentrerai uniquement sur ma carrière de footballeur avec les Alouettes de Montréal.