Entre l’art de rue et le politique

icone Culture
Par Marc Boulanger
mercredi 19 février 2020
Entre l’art de rue et le politique
Une muralle peinte sur un bâtiment du Montréal, près de l'intersection des rues Papineau et De Fleurimont. Crédit photo : Marc Boulanger
Une muralle peinte sur un bâtiment du Montréal, près de l'intersection des rues Papineau et De Fleurimont. Crédit photo : Marc Boulanger
Organisée par le Centre d’études et de recherches internationales de l’UdeM (CÉRIUM), la conférence Street art et espace public : entre appropriation et régulation, qui se tiendra le 27 février à l’Augsang Plaza de la Plaza Saint-Hubert, abordera le rôle social et politique de l’art de rue.
« En Amérique latine, la question de la démocratie et de la corruption est importante et saillante, explique l’organisateur. Le street art représente ces préoccupations. »
M. Philippe Fournier, chargé de recherche du CÉRIUM.

Les recherches du professeur en science politique de Sciences Po Paris Olivier Dabène seront mises à l’honneur au cours de la conférence Street art et espace public : entre appropriation et régulation, le 27 février prochain à 18 h. Selon le chargé de recherche du CÉRIUM et organisateur de l’événement, Philippe Fournier, M. Dabène parlera de son dernier ouvrage Street art and democracy in Latin America, publié en septembre 2019, dans lequel il analyse la production artistique de cinq grandes villes de l’Amérique latine.

Selon M. Fournier, l’événement, gratuit, suscite déjà un grand intérêt auprès d’étudiants en science politique et en études internationales. Il ajoute avoir également convié des membres de la communauté du street art montréalais ainsi que des professeurs spécialisés sur l’art urbain. D’après lui, l’objectif de la conférence est de présenter une activité en dehors des murs de l’université et de créer une discussion sur un sujet à l’intersection de plusieurs disciplines.

« On espère qu’il va y avoir une discussion des gens ancrés dans les milieux à Montréal, qui vont rechercher à établir des comparaisons ou des similitudes entre les deux scènes, précise le chargé de recherche. Une autre question qui circule beaucoup dans le domaine du street art est de voir jusqu’à quel point l’art urbain est commercialisé. » Selon lui, cet échange pourrait aussi soulever les similitudes existantes entre les scènes montréalaises et latines.