Enrayer les problèmes de santé mentale

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Par Félix Lacerte-Gauthier
vendredi 6 avril 2018
Enrayer les problèmes de santé mentale
(Photo: Etienne Galarneau)
(Photo: Etienne Galarneau)
L’Association des étudiants en droit de l’UdeM (AED) a proposé hier une table ronde afin de présenter son plan d’action en santé mentale.

Le plan s’articule autour de trois grands axes ayant été définis par l’exécutif de l’Association. À chacune d’elles sont associés trois objectifs, ainsi que différentes actions à entreprendre pour les atteindre. Le premier axe concerne la qualité du sommeil, l’un des facteurs positifs les plus décisifs sur la santé mentale. « Quand on a appris que le sommeil est un prédicteur, on est tous tombé en bas de notre chaise, s’est exclamé le vice-président aux affaires externes de l’AED et l’un des rédacteurs du plan, Antoine Di Pietrantonio. On s’est dit qu’on n’était sûrement pas les seuls à ignorer son rôle sur la santé psychologique. »

Le deuxième axe du plan concerne le soutien des pairs et le climat de compétition, deux éléments qui vont de pairs, selon Antoine. Pour y arriver, l’exécutif de l’association veut notamment travailler plus étroitement avec le service de Pairs aidants en droit de l’UdeM (PADUM). « On s’est rendu compte durant le processus qu’il y a plein de choses qu’on ne connaît pas sur nos membres. Le PADUM est comme un thermomètre [qui permet de mesurer l’état d’esprit de nos membres]. C’est le genre d’écho qu’on perd et qu’on peut aller chercher en étant mieux informé auprès du PADUM. »

Le dernier axe concerne le sentiment de solitude. Les mesures proposées visent à briser l’isolement que peuvent vivre certains étudiants au cours de leurs études, et à favoriser un climat d’inclusion au sein de l’AED.

Le plan d’action de l’association est le résultat d’un projet-pilote mis en place par l’Association en partenariat avec la FAÉCUM. Dès le premier novembre, les membres du sous-comité sur la santé mentale de l’AED ont pu rencontrer divers intervenants qui les ont sensibilisés aux différentes problématiques entourant la santé mentale. À partir de janvier, ils ont pu réfléchir au plan qu’ils ont ensuite rédigé en mars. Une version préliminaire du plan d’action est disponible sur la page Facebook de la table ronde. Les commentaires recueillis lors de celle-ci seront ensuite pris en compte pour la rédaction du plan final.