Du soutien pour le campus

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Par Miriane Demers-Lemay
lundi 24 octobre 2016
Du soutien pour le campus
La directrice du BIMH, Pascale Poudrette. Crédit photo : Mathieu Gauvin.
La directrice du BIMH, Pascale Poudrette. Crédit photo : Mathieu Gauvin.
La communauté étudiante de l’UdeM dispose de plusieurs ressources pour l’accompagnement des victimes d’actes de violence sexuelle. Du bureau d’intervention en matière de harcèlement (BIMH) aux organisations facultaires, des services adaptés sont offerts aux demandants.

« Le BIMH est la porte d’entrée pour recevoir de l’aide sur le campus », informe la directrice du BIMH, Pascale Poudrette. La démarche est confidentielle, et aucune action n’est entamée sans l’accord de la personne allant consulter les services d’aide disponibles. Les étudiants peuvent aussi être dirigés vers les services de soutien psychologique offerts par les Services aux étudiants (SAE), et les employés de l’UdeM, vers le Programme d’aide aux personnels (PAP).

Différents types d’interventions sont proposés par le Bureau, selon les besoins des victimes et de la situation à laquelle elles font face. Parmi celles-ci, Mme Poudrette relève les démarches de changement de classe, la mise en place d’interdictions de contacts, l’encadrement des processus de médiation et de recherche d’entente, ou le dépôt de plaintes formelles.

Le BIMH ne peut indiquer un temps moyen pour le traitement complet d’un signalement, car chaque cas est unique. « On va regarder, avec la personne qui nous consulte, tous les recours possibles afin qu’elle prenne une décision libre et éclairée de ce qui est mieux pour elle, précise Mme Poudrette. C’est toujours basé sur ses besoins. » Une plainte formelle doit cependant être déposée officiellement dans un délai de six mois à la suite du dernier geste émis à l’égard d’un déposant.

Des services de soutien sont également offerts dans certaines Facultés. « Au Département de médecine, on a le BAER [NDLR : Bureau d’aide aux étudiants et résidents], informe l’étudiant au doctorat de premier cycle en médecine Tristan Brunette-Clément. C’est une ressource pour tous les problèmes que les étudiants pourraient avoir, comme le stress ou le harcèlement ».

La communauté étudiante est également sensibilisée à la violence sexuelle avec la campagne provinciale « Sans oui, c’est non ! », établie à l’UdeM depuis 2014 [voir article Au-delà de la campagne]. « La campagne est très présente pendant les initiations et elle a touché un bon nombre de personnes », observe de son côté l’étudiant au baccalauréat en microbiologie et immunologie Martin Chenal.

Des ateliers et des formations liés à la sensibilisation sur le harcèlement sexuel seront tenus dans le cadre de la semaine de la prévention de la violence à caractère sexuel en mars prochain, organisé en collaboration entre le BIMH et le programme de pairs-aidants Écoute-Référence.